Le SDIRAF dresse sa liste de souhaits pour 2023

Le Syndicat pour la défense des intérêts des retraités actuels et futurs (SDIRAF) a tenu une conférence de presse pour présenter à l’avance ses vœux pour l’année 2023. (Photo : Bertrand Prévost)
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Le Syndicat pour la défense des intérêts des retraités actuels et futurs (SDIRAF) a tenu une conférence de presse mardi 20 décembre pour présenter à l’avance ses vœux pour l’année 2023. Ils sont nombreux, et centrés sur les indemnisations des victimes des maladies radio-induites suite aux essais nucléaires réalisés à Moruroa et Fangataufa.

Emile Vernier et Michel Arakino en sont convaincus : “Il ressort avec certitude que l’Etat va bien rembourser la CPS pour les frais pris en charge par elle pour soigner les malades radio-induits ciblés par la loi Morin.” Un vœu pieu – “on veut sauver la CPS” –  qui leur viendrait d’un entretien récent avec Michel Marquer, chargé de mission pour le suivi des conséquences des essais nucléaires dans le Pacifique. Une affirmation bien utopique cependant, l’intéressé n’ayant jamais formulé une telle prise de position de l’Etat allant en ce sens.

Mais, l’essentiel, c’est d’y croire pour le SDIRAF, qui avait d’autres souhaits à présenter pour débuter l’année prochaine. Une mise en place rapide du centre de mémoire à Tahiti, ainsi que des déclinaisons de ce centre à Hao, Reao et Tureia “pour attirer les touristes et éviter que la mémoire du nucléaire quitte les atolls.” Autre souhait, la mise en place d’une base ADN des Polynésiens afin de contrôler leur évolution.

Mais ce n’est pas tout, “nous demandons aussi la mise en place d’un hôpital digne de ce nom, spécialisé en oncologie, soit installé à Hao et puisse accueillir toutes les populations des îles alentour.”

En 2023, le SDIRAF souhaite peser dans la balance des discussions autour du nucléaire pour renflouer les caisses de la CPS et protéger les régimes sociaux des Polynésiens. Pour cela, c’est autour de la loi Morin, “une loi faite pour les Algériens”, qu’il souhaite travailler, en faisant front commun avec les autres associations du fenua sur le sujet.