Vélos électriques : les assureurs jouent le jeu

Le vélo électrique, sans protection, sans assurance, c'est bientôt fini. (Photo : Archives LDT)
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Le 22 juin dernier, le conseil des ministres adoptait un arrêté visant à modifier le code de la route de Polynésie afin d’y inclure une réglementation et un cadre spécifique pour l’utilisation des vélos et trottinettes électriques allant à plus de 25 km/h. 

En conséquence, depuis le 8 juillet 2022, les revendeurs ont l’obligation d’homologuer leurs engins électriques auprès de la direction des transports terrestres et les acheteurs ont l’obligation, en plus du port d’un casque homologué ou doté de la certification NTA 8776, de les immatriculer et de les assurer. 

Mais côté assureur, tous ne sont pas encore en mesure d’assurer ce type d’engins. Pour l’heure, seuls les courtiers en assurance, qui ont l’avantage de travailler avec plusieurs compagnies ainsi que certaines d’entre elles, peuvent le faire. 

Toutefois selon Jean Guillaume Lacarieux, président du Cosoda et directeur d’Axa Assurance, d’ici quelques mois, tous les assureurs du fenua seront en mesure de le faire. 

Selon nos informations, en fonction du type et de la catégorie de l’engin à assurer, la franchise varie pour l’instant entre 23 000 francs et 33000 francs par an. 

Du côté de E-bike Polynésia et des Etablissements Aming, revendeurs spécialisés de trottinettes et de vélos électriques, toutes les formalités pour homologuer les engins et fournir les cartes grises et plaque d’immatriculation de ces véhicules à leurs acheteurs ont été réalisés. 

Mais selon l’un des agents de la direction des transports terrestres ce n’est pas le cas de tous les revendeurs. 

Or, si ceux qui avaient acheté un vélo électrique avant l’adoption de la réforme du code la route, bénéficient d’un délai supplémentaire pour se mettre en conformité et faire immatriculer et assurer leur cyclomoteur, d’ici juillet 2024 tous les propriétaires devront être en règle. 

Et pour pouvoir se mettre en conformité, le propriétaire du vélo électrique n’a d’autre choix que de retourner chez le vendeur pour que celui-ci lui fournisse une carte grise provisoire et appose une plaque d’immatriculation sur le véhicule. Mais qu’en est-il de ceux qui l’ont racheté à un particulier, qui l’ont fait venir par leur propre moyen ou qui l’auraient acheté à un revendeur de Tahiti qui ne proposerait plus ce type de véhicule à la vente aujourd’hui ?

Selon un agent du service des cartes grises de la direction des transports terrestres, le particulier doit alors faire lui-même les démarches d’homologation auprès de leurs services.