Une partie des fonctionnaires d’Etat de Polynésie française manifestait ce mardi 31 janvier à Papeete contre la réforme des retraites.
Ils étaient environ 500 à marcher entre l’école To’ata, à côté du stade Bambridge, et le Haut-commissariat où les représentants de l’intersyndicale devaient être reçus.
Le regroupement CFDT- CFE-CGC, CGT, CFTC, FO, FSU Solidaires et Unsa avait déjà appelé, le jeudi 19 janvier dernier, à la grève générale les agents de l’éducation, de la police, de l’aviation civile, des douanes, de la météo ou encore des finances publiques…
Selon les chiffres donnés par la présidence, les taux des grévistes pour l’éducation sont les suivants :
- 1er degré 65%
- 2nd degré 37,8%
- Total : 53,6%
Thierry Barrere, secrétaire général de Unsa Education
“On dépasse les 1 000 manifestants malgré le temps et les difficultés. Et il ne faut pas négliger les grévistes dans les îles. Nous avons encore aujourd’hui une unité syndicale face à cette réforme des retraites. Nous ne voulons pas de report de l’âge légal à la retraite ; pour nous, c’est non. Nous voulons avoir le choix. Dans la réforme, ils repoussent à 43 ans le nombre d’annuités de cotisations. C’est non. Et les études montrent que cette réforme pénalise les femmes. Nous allons poursuivre le mouvement.”
Mr Tehihipo, représentant de Alliance Police nationale
“Je représente des métiers à pénibilité. Cela a déjà été dit : on voit mal une personne de 64 ans courir après un jeune de 20 ans ! D’un côté, l’Etat se veut garant d’un service public de qualité et d’un autre côté, il demande à des personnes fatiguées de poursuivre. Il faut être cohérent. Pour ces raisons, nous sommes contre cette réforme. Le gouvernement doit trouver d’autres solutions.”