TRE transports à Motu Uta : la direction refuse de reprendre les grévistes

La direction de TRE Transport refuse la réintégration des agents ex-grévistes sur la base de leurs anciens contrats malgré la décision du tribunal de travail en ce sens. (Photo : archives LDT)
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Les salariés de la société TRE Transport, qui avaient entamé depuis le jeudi 22 décembre 2022, un mouvement de grève afin de protester contre leurs conditions de reprise suite au rachat de l’entreprise, pensaient avoir obtenu gain de cause.

En effet, le 17 janvier dernier, le tribunal du travail avait reçu tous les arguments développés par la CSTP/FO et son avocat Robin Quinquis. La justice avait alors ordonné que les 16 contrats de travail soient finalement reconduits, avec la même rémunération et l’ancienneté acquise. Ces hommes travaillaient exclusivement à l’acheminement de la pulpe de coco depuis les navires venus des îles vers les machines de l’Huilerie de Tahiti.

L’employeur Tamarino avait donc obligation de payer les salaires et les charges sociales depuis le mois de novembre 2022. Mais la direction de TRE Transport ne l’entend toujours pas de cette oreille et refuse la réintégration des agents ex-grévistes sur la base de leurs anciens contrats. Indignation de la part des grévistes et de la CSTP/FO qui a intenté une procédure en référé, c’est-à-dire une saisie en urgence de la justice. Le tribunal des référés rendra sa décision le lundi 6 février à 8 h.

Robin Quinquis, face à la mauvaise volonté de l’employeur, demande aux juges de prononcer une forte astreinte de un million de francs par jour et par agent, tant que le personnel n’est pas réintégré dans les règles. La CSTP/FO “salue le courage et la non-violence” des grévistes qui ont cessé le travail depuis plus d’un mois.