Le banquier licencié ne réintégrera pas la Banque de Tahiti

"Il n’est pas démontré que les étrangers seraient à l’origine de la raréfaction du foncier, de la hausse des prix de l’immobilier et de la spéculation foncière." (Archives LDT)
(Archives LDT)
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M. B. a été recruté en mars 2002 par la Banque de Tahiti, par contrat à durée indéterminée, en qualité de stagiaire en formation aux métiers commerciaux bancaires. Il est affecté en 2003 aux fonctions de chargé d’affaires PME puis à celles de chargé de recouvrement PME/contentieux en 2006 pour ensuite être promu au poste de responsable du service pré-contentieux sous la direction de M. R. depuis le 1er juin 2021.

Le salarié, qui a été désigné délégué syndical le 11 septembre 2018, affilié au syndicat A Tia I Mua, est également président du syndicat professionnel des collaborateurs Banque de Tahiti (SPCBT)/A Tia I Mua depuis 2019. En décembre 2021, M. B. a été convoqué à un entretien préalable en vue d’un licenciement éventuel pour motif personnel, fixé au 27 décembre suivant.

Le 30 décembre suivant, le directeur général délégué de la Banque de Tahiti a sollicité auprès de l’inspection du travail l’autorisation de procéder au licenciement pour faute grave de l’intéressé. Après enquête contradictoire, l’inspectrice du travail a, le 25 février 2022, autorisé le licenciement du salarié.

Sur recours hiérarchique formé le 3 mars suivant, la directrice du travail a, par une décision du 6 mai 2022, confirmé cette décision de l’inspectrice du travail autorisant le licenciement. M.B a déposé une requête, auprès du tribunal administratif de Papeete, demandant l’annulation de ces deux décisions. Sa démarche a été rejetée ce mardi 7 février par le juge administratif.