Un fruit tropical fait son entrée sur les étals des commerçants polynésiens : le achachairu, un nom bolivien qui signifie “baiser de miel”… Le fruit, appelé aussi achacha propose en effet un mélange délicat de sucre et d’acidité, il a un goût qui rappelle les saveurs du mangoustan, du longane, du ramboutan et du litchi.
Deux agriculteurs locaux ont planté à Taravao et à Faaone des centaines de pieds pour développer la production de ce fruit. Après plusieurs années de patience, les arbres sont matures et les fruits prêts à être ramassés.
D’après la Chambre de l’agriculture et de pêche logonaire (CAPL), il faut attendre 9 ans pour que le garnicia humilis soit productif. Une fois en production, ce petit arbuste fructifie de janvier à mars.
Pour être précis, ce fruit a déjà fait l’objet d’une introduction en Polynésie dans les années 90 à Huahine, au sein de l’Eden Parc de Gilles Parzy. “C’est un fruit endémique de la Bolivie. J’ai eu la chance de le découvrir au cours d’un voyage. Nous continuons à récolter des fruits. Il est parfaitement adapté à notre climat tropical. Mais d’autres fruits peu connus méritent d’être dans la lumière comme le chempedeck par exemple” explique cet agriculteur passionné devenu formateur, consultant et certificateur en production bio.
Le achachairu, désormais produit en plus grosse quantité, pourrait devenir un classique de saison comme l’abiu et le mangoustan.
Où trouver le achachairu ?
Le marché bio de Taunoa sera approvisionné ce mercredi après-midi 22 février.
Le fruit est également livré dans les supermarchés mais il disparaît vite des étals.
Son prix est à environ 580 F le kilo.