Un mouvement de grève pourrait affecter les transports en commun du groupe Tere Tahiti à compter du lundi 27 février, jour de la rentrée des classes, selon Tahiti Infos qui précise qu’un préavis a en effet déposé par les syndicats Aro no Porinetia, CSIP et la fédération des transports en commun en Polynésie au sein des sociétés Réseau de transport urbain (RTU), Nouveaux transporteurs de la côte est (NTCE), Réseau des transporteurs de la côte ouest (RTCO) et Réseau de transport en commun de Tahiti (RTCT).
L’une des revendications des chauffeurs de bus est la rédaction d’une convention collective, l’instauration d’une grille salariale, la mise en place de formation pour les mécaniciens les chauffeurs et les ouvriers ou encore une prime de sécurité, une prime maladie ainsi qu’une prime de caisse et une prime panier de 650 F, selon Tahiti Infos qui souligne que les salariés de trois des quatre entreprises souhaitent aussi la mise en place du 13e mois et le paiement des heures supplémentaires.
Les chauffeurs semblent ne pas être les seuls salariés mécontents. Le groupe Tere Tahiti de Willy Chung Sao, finalement seul candidat, s’était succédé à lui-même en 2019 lors de l’appel d’offres lancé par le Pays. Sur recommandation de la Chambre territoriale des comptes (CTC), la collectivité avait finalement consenti à investir de l’argent public – environ un milliard de francs par an permettant à l’opérateur de réaliser un bénéfice “raisonnable”, pour l’amélioration du système de transports collectifs.
