Ce mercredi 8 mars, les étudiants du lycée du Diadème ont célébré la journée internationale des droits de la femme. Pour cela, des animations, des ateliers mais aussi une conférence ont été mis en place afin de sensibiliser cette jeune génération de filles mais aussi de garçons.
Le thème retenu cette année était : “Faire de l’égalité filles/garçons, une nouvelle étape dans la mise en œuvre du lycée du 21e siècle.”
(Photo Janice Chan)
Pour mener à bien ce projet, une dizaine d’élèves internes (pour la majorité d’entre elles) étaient accompagnés de Mme Chambaud, professeur documentaliste et Murielle Maître, référente égalité.
Afin d’attirer l’attention des élèves, les différents événements étaient situés dans des endroits stratégiques du lycée comme le paepae (situés au milieu de la cour de récréation) ou encore au centre de documentation.
Sur le paepae, à côté de l’arbre à souhaits, se trouvait une exposition sur le thème des droits LGBT (personnes bisexuelles, homosexuelles ou transgenres) et une consultation d’ouvrages sur le thème de la femme.
A la récréation de 9h40, une petite animation conviait les jeunes gens à venir inscrire un message sur l’arbre à souhaits (frangipanier) en y mentionnant : “Moi, garçon, j’aimerais pouvoir…” ou “Moi, fille, j’aimerais pouvoir…”, ou même “Moi, peu importe mon genre, j’aimerais pouvoir….”.
“Grâce à cette arbre, nous souhaitons libérer la parole. Nous essayons de faire en sorte qu’il y ait une égalité filles/garçons car cela permet d’avoir un climat scolaire hyper serein” indique Murielle Maître, référente égalité filles/garçons, nommée en décembre dernier au lycée du Diadème. “Et puis ça permet aussi d’engendrer un respect mutuel. Et surtout, pour plus tard, de faire en sorte que les femmes puissent être libres de leur carrière professionnelle (…) , libre de leurs choix tout simplement.”
De nombreux élèves se sont prêtés au jeu.
Christelle Lehartel, ministre de l’Education, chaperonnée par son équipe, tenait aussi à être présente. Et dans un bref discours, elle encourageait cette jeunesse à “s’aimer soi-même, à respecter son corps mais aussi sa tête”.
Son intervention était suivis de la belle prestation de Lydie Rattinassamy, élève de Terminale, accompagnée de sa petite sœur Maylone à la guitare, sur une composition musicale de la Maison familiale et rurale (FR) de Vairao nommée Vahine Ti’ama Vahine Toa.
“Un projet conduit par la MFR de Vairao” explique Perrine, professeur documentaliste. “Ils ont réalisé le clip, c’est-à-dire le son et les paroles. C’est l’histoire de femmes qui subissent de la violence conjugale mais qui s’en sortent. Avec un message d’espoir à la fin sur Vahine Toa et Vahine Ti’ama.”
La parole à…
Tevahe Haamani, élève de seconde
“Je suis interne au lycée du Diadème. Et certains soirs, aux heures d’études, on travaillait sur ce projet avec d’autres camarades de classe. J’ai bien aimé. Parce qu’il fallait confectionner des marque-pages à distribuer le jour J. J’ai réalisé aussi des cartes en couleurs pour que mes camarades puissent s’exprimer librement sur l’arbre à souhaits.”
Teiva et Teitini, 2 étudiants
“Pour moi, la journée de la femme est importante car elle nous rappelle qu’il faut respecter les femmes dans ce monde de violence. Et c’est pour cela que je suis là, pour les soutenir et mettre mon mot sur l’arbre à souhaits. Je pense que l’on peut encore améliorer les droits des femmes comme augmenter les salaires (rires des jeunes).”
Une partie des élèves qui ont menés à bien les animations de la journée
