Le premier Patrouilleur Outre-mer livré en Nouvelle-Calédonie

Le patrouilleur outre-mer (POM) Auguste-Bénébig, commandé fin 2019 au chantier naval boulonnais Socarenam, a été baptisé du nom d'un Calédonien, compagnon de la Libération.
Le patrouilleur outre-mer (POM) Auguste-Bénébig, commandé fin 2019 au chantier naval boulonnais Socarenam, a été baptisé du nom d'un Calédonien, compagnon de la Libération. (Photo : Forces armées)
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Le premier de six nouveaux patrouilleurs de la Marine nationale française qui doivent être déployés dans l’Océan Indien et le Pacifique d’ici à 2025 est arrivé lundi soir à son nouveau port d’attache, Nouméa (Nouvelle-Calédonie).

Parti de Brest le 17 janvier, le patrouilleur outre-mer (POM) Auguste-Bénébig, commandé fin 2019 au chantier naval boulonnais Socarenam, a été baptisé du nom d’un Calédonien, compagnon de la Libération, engagé volontaire pendant la Seconde guerre mondiale.

“C’est un moment important qui consacre l’investissement de la France dans ses territoires d’Outre-mer et dans l’Indo-Pacifique, en cohérence avec la stratégie qui a été bâtie par le président de la République pour cet espace qui est aujourd’hui en pleine évolution géostratégique”, s’est réjoui le chef d’état-major de la Marine, l’amiral Pierre Vandier.

“Le Bénébig marque le début du renouveau de tous les moyens d’intervention Outre-mer”, a souligné l’amiral, qui avait le déplacement depuis la métropole.

La loi de programmation militaire 2024-2030, présentée mardi en Conseil des ministres, prévoit par la suite le renouvellement de l’ensemble des moyens aériens de la Marine dans le Pacifique et l’océan Indien.

“Dans un monde qui se réarme, dans un monde qui est en proie au bouleversement climatique, qui voit la biodiversité s’effondrer, les missions de surveillance des espaces maritimes sont déterminantes”, a souligné l’amiral Vandier.

La Nouvelle-Calédonie, la Polynésie française et La Réunion vont être doté chacun de deux POM d’ici à 2025.

Cette nouvelle classe de patrouilleur remplace les P400 en bout de course. Plus autonomes (jusqu’à 30 jours en mer dans un rayon de 5.500 milles nautiques), d’une capacité d’emport supérieure (1.300 tonnes contre 400), ces navires destinés à la surveillance sont équipés de drones.

Le prochain bâtiment de la série doit être livré en fin d’année en Polynésie française.