Cinquième édition à Paris du “Marché polynésien” à la délégation

Jusqu’à dimanche, le petit marché polynésien distraira les promeneurs parisiens.
Manuia Ma’ohi, venus de Marseille. Jusqu’à dimanche, le petit marché polynésien distraira les promeneurs parisiens. (Photo Philippe Binet)
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Le ministre estime que notre fenua est exemplaire en associant culture et création de valeur adaptée aux exigences écologiques. (Photo : Philippe Binet)

Pour sa cinquième édition, le marché polynésien de la Délégation de la Polynésie française de Paris a eu le privilège d’être inauguré par Jean-François Carenco, ministre délégué, chargé des Outre-mer.

Accueilli par la déléguée, Caroline Tang, le ministre, rejoint par Jacques Martial, adjoint à la maire de Paris et chargé de l’Outre-mer, a visité tour à tour la quinzaine de stands où artisans et associations présentaient un kaléidoscope d’articles de produits du fenua (textile, robes, bijoux, sculptures, perles, nacres, produits cosmétiques, rhum et voyages). Le tout dans une ambiance plus que chaleureuse avec l’animation de la troupe de Terii Taputu.

A l’écoute de l’association Te Ramepa Ora. (Photo : Philippe Binet)

Visiblement très détendu, le ministre, qui a promis d’aller à Rapa (île bio, sic), a salué une Polynésie qui, selon lui, “apporte de la richesse à la France. Un endroit où l’on arrive à associer culture et création de valeur […], cela démontre que ce n’est pas antinomique. La Polynésie est donc à l’avant-garde de ce que doit être le monde qui se transforme avec ses problèmes écologiques”.

Il remerciera aussi les quatre associations présentes et exposantes qui viennent en aide aux malades polynésiens devant être soignés en métropole. A noter en passant l’allusion à l’échéance électorale prochaine : “On va y aller bientôt [en Polynésie – NDLR] avec Gérald Darmanin, extrêmement confiants sur l’avenir de la Polynésie française”. Avec le mot de la fin : “C’est quand même un moment de bonheur pour ma journée !” On supposera que les discussions actuelles à Matignon avec les Néo-Calédoniens, ne sont pas forcément un moment de détente…

Julien et Héloïse (Tahiti Store pour la parfumerie Tiki) exposaient au salon de l’Agriculture, mais pas de foire de Paris cette année : c’est devenu trop cher. (Photo : Philippe Binet)

Jusqu’à dimanche, le petit marché polynésien distraira les promeneurs parisiens, surtout s’ils profitent du ma’a tahiti préparé par la cheffe Suzanne Tamata et son équipe, avec chaque jour avec un menu différent. Et bien sûr, le groupe de danse de Terii Taputu pour l’ambiance en continu.

Très prisée, comme l’a fait remarquer Caroline Tang dans son allocution de bienvenue au ministre, la participation à ce marché souffre désormais de l’étroitesse des lieux. Faudra-t-il à l’avenir l’organiser sur un autre site ?

Plusieurs exposants de ce marché ont du par ailleurs renoncer à participer à la foire de Paris, où, sauf exception de dernière minute, la Polynésie française ne sera pas représentée en 2023. Une première depuis vingt ans.

Ph. Binet, correspondant de Paris

Jacques Martial, adjoint à la maire de Paris, s’initie au ori tahiti, lui qui est en charge d’organiser cette année Paris-Plages aux couleurs de la Polynésie. (Photo : Philippe Binet)