La dernière étape de la semaine du handicap crée d’énormes bouchons ce vendredi matin sur la côte Est de Tahiti. L’avenue du Général de Gaulle est en effet partiellement fermée à la circulation pour l’organisation des courses de la mobilité sur 3 000 mètres et 1 500 mètres. Aussi louable soit cette initiative, elle engendre une énorme… immobilité pour les automobiliste. Tout le trafic en provenance de la côte Est est en effet dérouté vers la route de ceinture qui se retrouve complètement engorgée durant une bonne partie de la matinée.
Ce n’est pas l’organisation d’une manifestation dédiée aux personnes handicapées, elles-mêmes confrontées quotidiennement à des infrastructures inadaptées pour se déplacer, qui pose problème. Même si une telle marche aurait sans doute pu être organisée un samedi, un dimanche ou un jour férié, d’autant qu’il y en a plusieurs dans les semaines à venir.
Le vrai problème est l’absence totale, au niveau des responsables des transports, d’anticipation concernant l’impact de certaines manifestations sur le trafic automobile. Il y a pourtant eu, par le passé, des scénarios catastrophes qui auraient dû depuis longtemps inciter l’exécutif à réagir.
On se souvient par exemple de ce fameux vendredi soir dédié simultanément à la dernière étape du tour cycliste de l’amitié, et à la soirée des lauréats du Heiva i Tahiti. Toute la ville de Papeete, et bien au-delà, s’était retrouvée complètement bouchée. Ni l’évènement sportif, ni l’évènement culturel n’avaient pu avoir lieu.
