Ce lundi 8 mai matin, à 10h07, le Centre de coordination de sauvetage aéronautique et maritime de Polynésie française (JRCC-Joint Rescue Coordination Centre) reçoit l’appel d’un parapentiste indiquant que son parapente biplace s’est écrasé à flanc de montagne, dans la vallée de Punaruu, côté Paea.
Immédiatement, le JRCC prend la coordination de l’opération et sollicite le concours de l’hélicoptère de Sécurité civile, le “Dauphin” du détachement de la 35F, afin de rechercher le lieu de l’accident et de porter secours, selon un communiqué du haut-commissariat.
Avec l’équipage du “Dauphin”, le JRCC mobilise également une équipe médicale (composée d’un médecin et d’un infirmier) du SAMU du centre hospitalier de Polynésie française ainsi qu’une équipe du Groupe de reconnaissance et d’intervention en milieu périlleux (GRIMP) pour les projeter très rapidement sur la zone escarpée et permettre une rapide prise en charge.
“La localisation précise de l’accident a été rendue possible grâce au témoignage déterminant
d’une personne ayant assisté aux dernières évolutions du parapente jusqu’à son contact à flanc
de montagne et qui a reporté l’information au JRCC” précisent les services du haut-commissariat. “Ceci a permis au “Dauphin” de se rendre directement sur zone et de procéder à l’évacuation de l’un des deux passagers le nécessitant plus particulièrement.
Cette opération de recherche et de sauvetage, au profit de deux parapentistes, “illustre bien
l’efficacité de la chaîne de sauvetage mise en place en Polynésie française sous l’autorité du
Haut-Commissaire de la République” selon le communiqué. Elle “rappelle également le rôle déterminant du JRCC Tahiti dans les opérations ayant pour origine un accident d’aéronef, lesquelles représentent plus de 9% de l’ensemble de ses opérations”.
• Le JRCC, sous sa double compétence de centre en charge du secours maritime et au profit des
aéronefs (avion, parapente, ULM, etc.) rappelle que le numéro d’appel d’urgence “16” est
utilisable par tout usager en situation de détresse, par tout témoin direct d’un accident d’aéronef,
ou par toute personne inquiète de la disparition d’un aéronef et de ses occupants.
