Jordy Chan : “avoir un impact positif sur mon pays”

Jordy Chan : "au niveau des projets, les priorités à garder à l’esprit, c’est les priorités de la campagne. La réduction de la congestion (trafic routier, NDLR), l’amélioration des transports en commun, l’aéroport international des Marquises." (Photo : Wendy Cowan)
Temps de lecture : 2 min.

Jordy Chan ministre des Grands Travaux, en charge des Transports terrestres et maritimes.

Né a Tahiti, Jordy Chan intègre, à 18 ans, le prestigieux lycée Saint Louis à Paris. Il rejoint, après deux années de classes préparatoires, la prestigieuse école nationale des ponts et chaussées. Ayant pris goût pour l’économie, il décide de dédier le début de sa carrière à une cause qui lui est chère, la lutte contre la pauvreté.

Il travaille alors pour des organisations internationales comme la banque mondiale, basée à Washington, ou pour l’ONU en Haïti. Il travaille pendant cinq ans sur le développement d’infrastructures de transport sur des géographies qui couvrent l’Afrique subsaharienne et dans les Caraïbes. Il revient au Fenua, pour faire profiter de ses compétences. Il est alors approché pour travailler sur le schéma directeur du Port autonome.

“Je n’avais jamais considéré occuper une fonction politique”

Benjamin de l’équipe gouvernementale, âgé seulement de 29 ans, le tout jeune ministre précise les priorités qui sont siennes dans ses nouvelles fonctions : “au niveau des projets, les priorités à garder à l’esprit, ce sont les priorités de la campagne. La réduction de la congestion (trafic routier, NDLR), l’amélioration des transports en commun, l’aéroport international des Marquises. Il faut aussi s’appuyer sur les services car ils ont des projets en cours. Ils ont un carnet de commande publique qu’il faut maintenir. Ils ont des études qui sont susceptibles de mettre en valeur des projets qui peuvent être pertinents et qu’on n’avait pas forcément en tête”.

Sur son “recrutement” par Moetai Brotherson, Jordy Chan indique que le nouveau président du Pays l’a appelé pour lui proposer ce poste. Il avoue avoir été quelque peu désorienté par la proposition : “lorsqu’il m’a fait la proposition (Moetai Brotherson, NDLR), j’étais très perturbé. Je n’avais jamais considéré occuper une fonction politique, qui plus est être ministre de l’Equipement à mon âge. J’ai pris le temps d’y réfléchir. J’ai consulté beaucoup de personnes. Certains m’ont dit de ne pas y aller, certains m’ont dit d’y aller. Je me suis dit que c’était un bon challenge et aussi d’avoir un impact positif sur mon pays.”