Avec l’annonce du nouveau gouvernement, nous avons les attributions de chaque ministère. Notre nouveau président, Moetai Brotherson, a la charge de l’Economie numérique, et notre ministre de la Fonction publique, Vannina Crolas, celle de la Modernisation de l’administration.
Trois services de l’administration polynésienne ont en charge chacun une partie de l’informatique polynésienne. Il s’agit de la DSIPF, de la DGEN et la DMRA. Commençons par la plus connue, la DGEN.
La Direction Générale de l’Économie Numérique (DGEN)
Issue de la fusion de l’ARN et de l’ADN en 2013 (pour les plus vieux d’entre nous), la DGEN est tournée aussi bien vers les professionnels que les particuliers, d’où un rôle double. D’un côté, elle propose les règles du marché (que l’Assemblée vote ou pas) des acteurs du numérique, en particulier pour les télécommunications. De l’autre côté, elle incite à l’équipement et à la création numérique, que ce soit dans l’audiovisuel ou dans le développement de logiciels, avec des concours ou des subventions. [1]
La Direction du Système de l’Information (DSI)
Là où la DGEN est remplie de juristes, d’économistes et de quelques geeks, la DSI est remplie de geeks. Des développeurs, des administrateurs systèmes et réseaux, certes, mais aussi des chefs de projets, des graphistes, des géomaticiens, bref, des gens qui aiment les ordinateurs. Créé en 1985 sous le titre de “Service de l’Informatique”, sa mission première est de s’occuper des outils informatique des agents de l’administration polynésienne. [2]
La Direction de la Modernisation et des Réformes de l’Administration (DMRA)
Créée en 2014 avec pour mission d’améliorer la qualité du service rendu aux usagers, de contribuer à une gestion performante des deniers publics, de mobiliser les agents publics et de mettre en valeur le capital qu’ils représentent, la DMRA est un service qui identifie les améliorations que pourrait rendre possibles l’informatique. Elle est donc la jonction entre le “métier” (l’administration et son labyrinthe de règles, de formulaires et de procédures) et la “technique” (ceux qui développent et/ou installent les logiciels, i.e. la DSI). [3]
Avec tout cela, il nous tarde de voir apparaître les premiers fameux “dashboards”, permettant le pilotage par la donnée.
Pita
[1] https://www.service-public.pf/dgen/
[2] https://www.service-public.pf/dsi/
[3] https://www.service-public.pf/voir/annuaire/dmra-direction-modernisation-et-reformes-administration/
