J0 2024 – Crues à Teahupo’o : les épreuves de surf ne seraient pas menacées

Innondations Teahupo'o 1er mai 2023
Les inondations ont notamment détruit le 1er mai une cinquantaine d'habitations et emporté une dizaine de voitures vers la mer. (Photo : ACL/LDT).
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Deux fortes crues de la rivière Fauoro à Tahiti ne remettent pas en cause l’organisation de l’épreuve de surf des Jeux Olymiques de Paris-2024, a assuré samedi à l’AFP Barbara Martins-Nio, la responsable du site pour le Comité d’organisation des JO.

Lors d’une visite le 16 mai aux familles touchées par ces inondations, la nouvelle ministre de la Jeunesse et des Sports de Polynésie, Nahema Temarii, avait évoqué la possibilité de révoquer l’engagement d’organiser l’épreuve de surf à Tahiti.

“C’était une position pour réagir à la crue de Teahupoo, une posture attentive par rapport à la population, sous le coup de l’émotion et de la tension”, a tempéré Mme Martins-Nio dans des déclarations vendredi.

Les inondations ont notamment détruit le 1er mai une cinquantaine d’habitations et emporté une dizaine de voitures vers la mer.

L’hypothèse d’un désengagement a également été écartée vendredi par le nouveau président de la Polynésie française, Moetai Brotherson. “Nous allons tout mettre en œuvre pour que les Jeux se déroulent ici”, a-t-il assuré.

Selon les habitants, la construction d’une nouvelle passerelle pour les Jeux a une part de responsabilité dans ces inondations. “La vague de boue a heurté les tôles qui protégeaient le chantier et tout s’est précipité vers les maisons“, affirme Alexis Taupua, qui a tout perdu dans cette crue mais reste toutefois favorable à l’accueil des JO.

Une nouvelle crue, de moindre intensité, avait touché Teahupoo la semaine suivante. L’ISA (International Surfing Association), le Comité d’organisation (COJOP) et le Comité international olympique ( CIO) verseront chacun 10.000 euros (1,2 million de francs) pour soutenir les habitants touchés par les crues, en plus des aides locales.

“On n’a pas été impacté par les inondations parce que la zone choisie pour le centre est insubmersible”, a souligné Barbara Martins-Nio, précisant que tous les chantiers progressaient “à vitesse normale”.

AFP