Le gouvernement Tavini annonce qu’il va s’engager pour la condition animale

Virginie Bruant et Eliane Tevahitua ont déjà eu par le passé des échanges un peu plus musclés à l'assemblée. Mais le respect des animaux, la lutte contre la maltraitance animale, et l'amélioration du bien-être animal "sont des notions essentielles pour le Gouvernement Brotherson".
Virginie Bruant et Eliane Tevahitua ont déjà eu par le passé des échanges un peu plus musclés à l'assemblée. Mais le respect des animaux, la lutte contre la maltraitance animale, et l'amélioration du bien-être animal "sont des notions essentielles pour le Gouvernement Brotherson". (Photo Présidence)
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La Vice-présidente, ministre de la Culture, de l’Enseignement supérieur, de l’Environnement, du Foncier et de l’Artisanat, en charge des Relations avec les institutions, Eliane Tevahitua, a reçu dans ses nouveaux locaux, situés au bâtiment de la Culture, en face du CESEC, Virginie Bruant, anciennement ministre en charge de la cause animale, afin de procéder à la passation des dossiers relatifs à la condition animale.

Virginie Bruant s’est beaucoup investie dans ce dossier, trop longtemps abandonné aux communes et aux associations. Le nouvel exécutif Tavini semble sur la même longueur d’ondes que la ministre sortante, à en juger par le communiqué du Pays sur le sujet. “Actuellement, la protection des animaux soulève des enjeux économiques, culturels et écologiques, et le respect des animaux, la lutte contre la maltraitance animale, et l’amélioration du bien-être animal sont des notions essentielles pour le Gouvernement Brotherson” écrit ainsi la Présidence. “Respecter les animaux fait de nous de meilleurs humains. Ils nous aiment sans condition. Il nous appartient de les protéger, et de leur donner une meilleure place dans la société”.

Le gouvernement rappelle que plusieurs mesures pour la condition animale sont inscrites au
programme du Tavini huiraatira, à commencer par :
• Développer des campagnes de stérilisations (chiens et chats) ;
• Aider les communes à faire appliquer la loi sur la divagation, et la maltraitance des animaux ;
• Inclure la cause animale dans les programmes scolaires ;
• Encadrer l’élevage et la vente d’animaux domestiques.

La Vice-présidente Eliane Tevahitua dit avoir été “sensiblement touchée” par la lettre ouverte adressée à l’ensemble des partis politiques émanant de l’Alliance pour le respect et la protection des animaux de Polynésie française (ARPAP) en début de mois, afin d’interpeler le nouveau Gouvernement sur la problématique du bien-être des animaux au Fenua, et qu’elle rencontrera “très prochainement” pour échanger sur le sujet.