Entre deux coups d’œil sur Parcoursup, la plateforme nationale d’admission en première année des formations de l’enseignement supérieur, des élèves de terminale Sciences et technologies du management et de la gestion (STMG) et leurs professeurs ont été conviés à une cérémonie de remise des prix, vendredi 2 juin 2023, suite à leur participation au premier “défi prépa” organisé par le lycée Tuianu Le Gayic de Papara. Cinquante-neuf élèves issus de sept lycées de Tahiti et Raiatea ont participé aux épreuves. Trois questionnaires de cinq questions par matière leur avaient été soumis pour tester leurs connaissances.
Rassurer et démystifier
Ce challenge était accompagné d’une série de rencontres menées dans les établissements par l’équipe pédagogique de Papara en charge de la Classe préparatoire aux grandes écoles (CPGE) Économique et commerciale, voie technologique (ECT). Les élèves ont également bénéficié de demi-journées d’immersion aux côtés des actuels étudiants de première et deuxième années. Les lauréats ont reçu une attestation de participation et quelques cadeaux, dont des places de cinéma.
L’initiative a été largement appréciée car elle a permis de démystifier la classe préparatoire. Jusqu’au dernier moment, les professeurs ont tenu à rassurer et à répondre aux interrogations des élèves, dont les choix d’orientation seront définitivement validés à l’issue du week-end. Prochaines étapes : l’épreuve écrite de philosophie et le Grand oral, puis les vacances, et enfin, pour certains d’entre eux, l’entrée en “prépa”.
Laurence Berg, professeure de classe préparatoire en économie et droit au lycée de Papara :
“La spécificité de notre classe
prépa, c’est qu’elle est dédiée
aux élèves de STMG”
“Cette classe préparatoire est ouverte au lycée de Papara depuis neuf ans et nous sommes la troisième équipe de sept professeurs en charge. La spécificité de notre classe prépa, c’est qu’elle est dédiée aux élèves venant de terminale STMG. Comme le niveau des concours est élevé, puisque ce sont les mêmes épreuves que pour les élèves issus de filière générale, ils font beaucoup de mathématiques et d’anglais, mais aussi de l’espagnol. Pour l’économie, le droit et le management, ils connaissent, mais on approfondit. Ils font aussi des lettres et de la philosophie pour travailler l’écrit. À l’issue des deux ans, ils passent les écrits des concours des écoles de commerce en France, toutes référencées dans un classement. Puis ce sont les oraux d’admission. Après leurs études, ils ont un bac +5 et de belles perspectives professionnelles. Le but, c’est qu’ils reviennent en Polynésie après avoir fait leurs armes en France. Certains élèves des premières promotions commencent à revenir pour travailler dans de grandes entreprises locales. C’est bien d’offrir cette chance aux élèves !”.
