
Les matériaux conservés sur place
Suite aux intempéries du mois dernier, des agrégats se sont accumulés dans le lit de la rivière Fau’oro, tandis que les berges ont été fragilisées, voire arrachées par endroits. Un prestataire supervisé par la Direction de l’Équipement est actuellement à l’ouvrage pour désengorger le cours d’eau.
« Je suis satisfait, parce que j’ai pu constater que mes équipes ont terminé les travaux de curage en aval du passage à gué. Nous avons démarré les travaux de curage en amont, la semaine dernière. Ces travaux vont s’étaler entre les mois de juin et juillet 2023. Ils consistent à renforcer les berges, à mettre en place des protections en enrochement et à rectifier le lit de la rivière pour qu’il revienne à son état naturel », nous a indiqué le ministre des Grands travaux et de l’Équipement, Jordy Chan, garantissant l’absence d’extraction. « On garde tous les matériaux curés dans la zone où nous travaillons, de deux façons : en confortant les berges et en stockant le surplus sur une zone de stockage dédiée à l’IJSPF pour les travaux liés aux JO. On tient à rester dans les règles en conservant les matériaux sur place ».


Sécuriser la rivière et les berges
Interrogée par téléphone, la maire déléguée de Teahupo’o, Roniu Tupana-Poareu, indique que ces travaux étaient attendus. « Pour ceux qui vivent aux alentours, c’est rassurant. C’était leur demande que le lit de la rivière soit sécurisé, comme les berges, qui ont été bien abimées », confie l’élue de Taiarapu-Ouest, tout en précisant que des travaux similaires sont également programmés dans la rivière Urihee, à proximité de laquelle d’autres foyers avaient été sinistrés.
Riverain immédiat du chantier en cours, Ariihau Rupea confirme : « Pour moi, ces travaux, c’est une bonne chose pour éviter que les foyers plus bas soient à nouveaux inondés, vu qu’il y avait énormément de cailloux dans la rivière. L’état des berges était aussi inquiétant pour accéder à nos terrains ».
Baignade contre-indiquée
Bien que certaines précautions soient prises, entre les travaux de curage dans le lit de la rivière et le chantier de construction de la nouvelle passerelle piétonne à l’embouchure, la baignade est contre-indiquée en aval.