
En 2022, La Direction de la santé, via son Centre de santé environnementale (CSE), a réalisé 1 497 prélèvements sur des réseaux de distribution d’eau afin de contrôler la qualité de l’eau destinée à la consommation humaine à Tahiti et dans les îles.
Sur la totalité de ces prélèvements, 19 ont été effectués sur des fontaines de distribution à carte prépayée (Tuamotu), 290 sur des fontaines publiques et 99 sur des ressources.
Il est constaté une amélioration de la qualité de l’eau dans certaines communes, mais de réels challenges demeurent. Les communes de Papeete, Pirae, Arue, Faa’a, Punaauia, Papara, Bora Bora, Tumaraa et Uturoa ont fourni de l’eau potable.
Les communes de Mahina, Taiarapu Est, Moorea, Taputapuatea, Huahine, Tubuai et Rurutu ne l’ont fourni que partiellement.

Les problèmes de non -potabilité persistent dans la zone rurale
Mise à part Paea, la qualité de l’eau reste excellente dans la zone urbaine de Tahiti. Cependant, les problèmes de non -potabilité persistent dans la zone rurale.
Aux Îles-Sous-le-Vent, Bora Bora, Tumaraa et Uturoa ont maintenu une bonne qualité de l’eau. Taputapuatea, à Raiatea, offre, quant à elle, une qualité d’eau variable. Les résultats de Huahine sont, quant à eux, très positifs pour l’année 2022. A Tahaa, un manque de données est constaté mais les résultats partiels sont satisfaisants.
Aux Australes, la qualité de l’eau varie entre les îles. A Rurutu, il y a une légère régression et Tubuai est en amélioration. Par manque d’analyses, les Marquises et les Tuamotu-Gambier ont été déclarés non potables sauf à Nuku Hiva et dans certains atolls des Tuamotu.
L’utilisation d’eaux superficielles, une mauvaise exploitation des installations de traitement, la vétusté des infrastructures et l’absence de traitement et de désinfection appropriés, sont autant de raisons expliquant la mauvaise qualité de l’eau.
S’agissant des ressources en eau, la qualité des eaux est plutôt bonne avec parfois une contamination microbiologique qui reste facile à éliminer par un traitement simple de désinfection. Des efforts et des investissements supplémentaires sont nécessaires pour améliorer la situation.

