

L’institut du Cancer de Polynésie française (ICPF) en partenariat avec la Commune de Taiarapu-Est et la Direction de la santé a organisé une grande journée de sensibilisation au cancer du col de l’utérus, ce samedi 24 juin au Parc de Teaputa de Taravao de 9h à 15h, selon un communiqué de l’ICPF. Cette journée, gratuite et accessible à tous, proposait une variété de stands et d’ateliers à destination du public. Le but était non seulement d’élargir la compréhension de cette maladie et d’encourager les femmes à se faire dépister, mais également de passer un moment agréable dans un environnement accueillant et verdoyant.

Cette journée de prévention faisait partie de la campagne “Juin Vert” de l’ICPF dédiée à la lutte contre le cancer du col de l’utérus. L’ICPF, la Direction de la santé et les sages-femmes libérales volontaires ont proposé des stands de prévention sur le cancer du col de l’utérus (dépistage par frottis, vaccination HPV, suivi gynécologique), le bien-être (alimentation, sommeil) et l’hygiène de la femme (moyens de protection hygiénique).

Divers ateliers culturels et de bien-être, tels que le tressage, la fabrication de tapa et le yoga, ont été organisés pour encourager une journée à la fois informative et agréable. Les associations telles que Amazones Pacific, la Ligue contre le cancer et l’UFFO ont également contribué à cet événement. La participation du maire de Taiarapu-Est Anthony Jamet a renforcé l’engagement de la commune envers cette cause. Cet événement organisé au parc Teaputa de Taravao a permis à l’Institut du Cancer de Polynésie française d’atteindre la population résidant sur la Presqu’île.
• En Polynésie, le cancer du col de l’utérus est le 6ème cancer le plus fréquent et le plus meurtrier chez la femme. Il est causé par un virus sexuellement transmissible appelé papillomavirus humain ou HPV. Très fréquent, il peut toucher les femmes de tout âge mais il concerne néanmoins beaucoup la femme jeune. En effet, 1/3 des polynésiennes touchées ont moins de 50 ans au moment du diagnostic. Chaque année, 15 à 20 nouveaux cas sont détectés malgré la mise en place du dépistage par frottis pris en charge à 100% tous les 3 ans dès l’âge de 25 ans jusqu’à 64 ans révolu.
