Portrait – Hokule’a Tamarii-Tessier, à la conquête du rêve milanais

Grâce au concours Brave Models, Hokule'a Tamarii-Tessier s'envolera pour Milan en janvier 2024 pour concrétiser son rêve de mannequin. (Photo : Tahiti Fashion Week)
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Souvenez-vous… Le 9 juin dernier, Hokule’a Tamarii-Tessier remportait le concours de modèle photo Brave Models à l’occasion de la 9ème édition de la Tahiti Fashion Week. À 19 ans, la tête pleine d’ambitions, Hokule’a se rêve fashion model mais s’intéresse particulièrement au domaine juridique. La Dépêche de Tahiti l’a rencontré au parc Vaipoopoo à Punaauia, commune dont elle est l’ambassadrice. 

Impossible d’échapper au visage de Hokule’a Tamarii-Tessier depuis sa victoire au concours Brave Models lors de la neuvième édition de la Tahiti Fashion Week. Entre les défilés, les séances photos et les rencontres médiatiques, ce “monde de paillettes” fascine la jeune femme.

Pour rencontrer Hokule’a -qui signifie “étoile du bonheur” en hawaïen- il faut se rendre à Punaauia, la commune des oranges. La jeune femme a passé son enfance auprès de ses grand-parents sur les hauteurs de Punavai Montagne, pendant que sa mère, employée comme hôtesse de l’air, sillonnait le monde à bord de l’aéronef long-courrier polynésien. C’est à partir de cette période que son ambition pour le mannequinat naît : “j’étais tellement éblouie par la manière dont les mannequins s’habillaient, leur coiffures ou bien lorsqu’elles défilaient sur les podiums. Donc, je faisais comme elles : j’allumais ma télé, j’attachais mon petit paréo et je défilais devant mon miroir“, se remémore-t-elle, joyeusement.

Pour rencontrer Hokule’a, il faut se rendre à Punaauia, la commune dont elle est l’ambassadrice depuis avril 2022. (Photo : Lana CHAINE/LDT)

À dix-neuf ans, Hokule’a se rêve toujours fashion model mais songe d’avantage à une carrière juridique, en particulier le droit notarial. Très peu de filles arrivent à façonner une carrière solide dans le mannequinat, un domaine jugé trop éphémère. Hokule’a en a conscience. C’est pour cela qu’elle accorde une priorité absolue à ses études. Notaire, juriste, huissier de justice… pour l’instant, Hokule’a se laisse emporter par son intérêt pour la filière. À la prochaine rentrée scolaire d’août, elle entamera sa deuxième année de licence de Droit à l’Université de la Polynésie française : “il faut s’accrocher !“, nous précise-t-elle.

(Photos : Hokule’a Tamarii-Tessier)

La Tahiti Fashion Week, un suberbe tremplin

Du haut de son mètre soixante-dix-neuf, Hokule’a n’est pas à son premier casting de mode : elle s’est présentée à Paris en décembre 2022 mais n’a pas été retenue. Une déception, peut-être, mais sa victoire le 9 juin dernier au concours Brave Models lui prouve, une fois de plus, que la persévérance est la clé de la réussite : “cette victoire est une fierté ! Elle m’a montré que malgré mon échec à Paris, j’ai réussi en Polynésie avec Brave Models. J’étais tellement heureuse !”, nous révèle-t-elle. Une euphorie d’avantage accentuée par les réactions positives des internautes et de sa famille.

En ce qui concerne son déplacement à Milan, Hokule’a doit s’organiser pour allier passion et études : “avant de reprendre contact avec les agents de Brave Models Management, je vais d’abord prendre connaissance de mes dates d’examens et ne pas partir à l’aveuglette. Il faut que je m’organise comme il le faut pour pouvoir gérer ma vie à l’université, au sein de l’agence et à Milan“, nous précise-t-elle. Sur les terres milanaises, Hokule’a effectuera des essais photographiques en vue de construire son book, qui deviendra son curriculum vitae pour les marques de vêtements. Elle prévoit de conquérir Milan vers le début du mois de janvier 2024.

(Photos : Lana CHAINE/LDT)

À ce jour, Hokule’a n’en est pas à sa première expérience sous les projecteurs locaux. En avril 2022, elle est couronnée Miss Punaauia et se voit, malgré elle, propulsée sur le devant de la scène : “j’essayais d’être présente et de remplir mes fonctions en tant qu’ambassadrice malgré mes cours et mes examens. Il a fallu que je m’organise pour participer aux évènements et partir à la rencontre des habitants de la commune“, nous explique-t-elle. De cette élection, Hokule’a retient le soutien qui lui a été accordé par le comité organisateur, ses amis et particulièrement sa famille : “je ne les remercierai jamais assez“, nous avoue-t-elle. Une expérience “enrichissante” qui a forgé sa reconnaissance envers la vie, ses amis et sa famille : “c’est aussi un travail sur soi : il faut surtout garder la tête haute car ce n’est pas tout le monde qui veut ton bien-être. Malgré tout, il faut persévérer et toujours continuer peu importe les échecs”, nous confie t-elle.

(Photos : Miss Punaauia)

Quant aux mauvais commentaires, Hokule’a n’a qu’une parole : “je ne fais pas attention. Ceux sont des gens que je ne connais pas, pour qui je n’ai aucun intérêt, qui ne m’apportent rien dans la vie. Je les laisse parler. C’est ennuyant mais cela ne m’empêchera pas de concrétiser mes rêves !“, finit-elle par conclure avec son sourire pétillant. 

Les confidences de Hokule’a

Ton exemple de vie ?

J’aurais tendance à dire ma maman, mais encore une fois c’est ma vie, c’est mon histoire donc j’ai bien envie d’être mon propre exemple.

Ta plus grande phobie ?

Je suis une très grande trouillarde (éclat de rire), j’ai peur de tout !

Ta destination de rêve ?

J’aimerais découvrir plusieurs destinations comme la Grèce, le Portugal et l’Italie.

Une marque de vêtements locale préférée ?

J’aime bien les robes de My Moon by Vanessa. Le tissu est très léger. C’est l’idéal pour le climat chaud de Tahiti.”

À quoi ressemble ton avenir idéal ?

Une vie stable, entourée des gens que j’aime, avoir mon métier et être indépendante.

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