
La passation s’est tenue ce mercredi 19 juillet à la base navale de Papeete. Le contre-amiral d’Andigné a fait reconnaître le capitaine Alexis Gollnisch comme nouveau commandant de la frégate de surveillance Prairial. Il succède ainsi au capitaine de vaisseau François Maignan qui aura passé un an au commandement du navire.
Retour au fenua pour le capitaine Gollnisch, officiellement nommé à la tête du bâtiment. Ce dernier a en effet servi en Polynésie française entre 2015 et 2018. Il connaît d’ailleurs bien la frégate de surveillance, y étant affecté une année lors de son premier séjour, avant de servir à bord du bâtiment de soutien et d’assistance outre-mer Bougainville. “Je suis très heureux de revenir ici. C’est un accomplissement pour moi et un honneur.“
Sept années après son départ, le nouveau commandant du navire de la Marine nationale constate les améliorations apportées au bateau de trente ans, avec notamment un nouvel hélicoptère Dauphin et l’installation de la liaison 22, qui sert la transmission et la réception sans-fil sécurisées d’informations tactiques entre des unités militaires.


(Photo : SB/LDT)
Alexis Gollnisch, dont les axes de commandement sont basés sur la ténacité, la bienveillance, l’humilité et l’enthousiasme, prend donc la relève du capitaine de vaisseau François Maignan, dont l’année à la tête du Prairial aura été “intense”, comme il le mentionne.
Avec 136 jours passés en mer, le capitaine de vaisseau rappelle les missions importantes du navire sous son commandement comme l’exercice militaire Rim of the Pacific Exercise (RIMPAC), le déploiement en Amérique du sud avec une escale au Chili ou encore, plus récemment, la mission ASIE 2023 en mer de Chine.
Pour l’officier, qui avait pris le commandement du navire à Hawaii durant la mission RIMPAC et qui s’envolera pour Toulon pour prendre ses nouvelles fonctions, c’est non sans un pincement au cœur qu’il quitte le fenua et les hommes et femmes qui l’ont accompagnés : “quand on quitte ceux avec qui on a vécu des choses exceptionnelles (les missions, Ndlr), c’est un moment un petit peu difficile mais cela fait partie de la vie de marin.”

(Crédit : ministère des Armées)