
Ils vécurent heureux et eurent beaucoup… de disputes. Dans le cadre de la Fête de l’orange à Punaauia, sera présenté gratuitement le spectacle Mon Fare niau, ce vendredi 21 juillet, à partir de 18 heures, dans les jardins de la mairie.
Cette comédie musicale locale, créée par Félix Vilchez, raconte le vie d’un couple, interprété par Patricia Tokoragi-Reguron et Hugo Oopa, dans un fare ni’au reconstitué sur scène par Vetea Arapari, habile musicien qui fait partie de l’orchestre.
“Le clou de la représentation, c’est le tane qui va regarder la voisine. Elle fait sa belle en jouant du ukulele, à la vue de son voisin qui n’en rate pas une miette. Évidemment, ça fait rire les spectateurs, mais beaucoup moins sa vahine. Arrive alors la bagarre, les affaires qui volent par la fenêtre et la vaisselle qu’on casse”, décrit Dadou Paillé, qui prendra part aux passages dansés en compagnie d’Élisa Herlemme, Amanda Mendoza, de Maiere Chaze, Teiva Tetuanui et Julien Teriirere.


Chanteurs et musiciens de l’orchestre viendront compléter ce spectacle. “Les chansons de la Belle Époque sont choisies en fonction de ce qu’il se passe entre les comédiens. Si c’est la bagarre avec les coups de balai ni’au et de savates, la chanson s’excite un peu, puis quand vient le temps des regrets et des consolations, la chanson va avec. Le tout est mêlé à des projections vidéo permettant notamment de suivre les paroles des chansons pour que le public participe dans la joie.”
Si cette comédie musicale a un goût de nostalgie, elle plaît en général à tout public, y compris aux plus jeunes.
Mon Fare ni’au a été joué pour la première fois l’année dernière, à la Maison de la culture. Cette comédie musicale découle des Himene A Tau qui associaient des chansons interprétées par l’orchestre de Félix Vilchez et des danses, sans s’appuyer sur une histoire.
“Espérons que là, en plein air, les jeunes soient plus attirés. Qu’ils entendent les spectateurs rire et qu’ils viennent voir ce qu’il se passe sur scène. C’est gratuit, ils n’ont rien à perdre”, partage Dadou Paillé. Cinq cents personnes peuvent y assister.
Finalement, après une heure un quart de spectacle, ils vécurent heureux et eurent un enfant. Mais ça, c’est une autre histoire que vous pourrez découvrir au Grand théâtre de la Maison de la culture en novembre prochain.
Tiphaine Isselé