Ia ora i te farereira’a e ! C’est en chanson que la sixième édition des rencontres inter-CVL a démarré, jeudi 20 juillet 2023, à la faveur du retour du beau temps. Les représentants de l’Union Polynésienne pour la Jeunesse (UPJ), de l’Institut de la Jeunesse et des Sports (IJSPF), du Contrat de Ville, du Pays, de l’État et de la commune de Teva i Uta ont ouvert les festivités sous le chapiteau du Heiva de Mataiea, qui accueillait l’événement pour la seconde fois consécutive.
Des activités par dizaines
Les 2.890 enfants de 33 centres de vacances de Tahiti et Moorea n’avaient qu’une hâte : rejoindre l’un des trois villages organisés par catégories d’âge, des petits de maternelle jusqu’aux adolescents. Des dizaines d’activités sportives et ludiques les attendaient entre le site de Tehoro, son motu, l’école primaire et la paroisse catholique, avec des bouées à eau, des jeux variés et des sports collectifs, traditionnels ou modernes. Les manèges des forains ont été plébiscités, tandis que des actions de sensibilisation étaient aussi au programme, grâce à la contribution d’associations, comme Oceania.
S’amuser et apprendre à vivre ensemble
“C’est un succès, car les chiffrent explosent d’année en année”, confie la présidente de l’UPF, Patricia Teriiteraahaumea. “C’est un événement qui est très attendu par les enfants. Cette année, on a beaucoup plus d’adolescents que d’habitude. C’est notre objectif, parce que venir en centre, c’est bénéficier de moments encadrés pour apprendre à vivre ensemble et apprendre de nouvelles choses au contact des autres. On offre aux jeunes des centres de vacances des activités qu’ils ne peuvent pas s’offrir. Ce qui leur plaît le plus, ce sont les activités modernes, comme le Laser Game ou le Bubble Foot. C’est l’occasion de favoriser une vraie cohésion sociale, en partageant de bons moments et en s’amusant”, poursuit la référente, en cette période de vacances.
Pour permettre aux petits et grands de s’amuser en toute sécurité, plusieurs centaines d’encadrants et de bénévoles étaient au rendez-vous. La logistique était bien rodée, grâce à la mobilisation de nombreux jeunes (lire interviews ci-dessous).
Prochain rendez-vous en septembre, à nouveau à Teva i Uta, pour le Taure’a Move, autre grande fête de la jeunesse qui se tiendra sur trois jours, au Motu Ovini de Papeari.
La parole aux ados
Tepoeaotehina Kokauani, 16 ans, animateur bénévole :
“Je suis en service national universel”
“Je suis en service national universel, qui se déroule en trois étapes : un séjour de cohésion de deux semaines, puis une mission d’intérêt général de 84 heures et un service civique non-obligatoire d’un an. C’est la première fois que je travaille dans ce domaine, auprès des enfants avec l’UPJ, car ça me tentait de découvrir ce type d’actions. Aujourd’hui, ma mission, c’est d’animer les ateliers de Puissance 4 et de Mikado géants pour les 6-8 ans. Ça me plait bien, même si, professionnellement, je m’oriente plutôt vers l’hôtellerie”.
Hanaley Tehoarii, 13 ans, et Raiatea Purakaueke, 17 ans, bénéficiaires de Taravao et Faaone :
“On anime une activité”
“On est en centre de vacances à Vairao. On a aussi pour mission d’animer une activité : le tir à la corde. Ce n’est pas facile, parce que c’est une première pour nous, mais on fait en sorte qu’il y ait toujours du respect. On est contentes d’assumer ce rôle, parce qu’on nous fait confiance, mais c’est aussi un peu stressant. On peut dire qu’on est fières ! On va aussi prendre le temps de profiter de ce grand rassemblement. On a déjà rencontré beaucoup d’autres jeunes comme nous et ça fait du bien de sortir de notre centre. On avait hâte de venir”.
Kamaley Uura, 15 ans, bénéficiaire de Pirae :
“Ça change de ce qu’on a l’habitude de faire”
“Je viens du centre de vacances Jeunesse Adventiste de Polynésie française, qui se situe à Papeete. Je suis habituée à venir en centre de vacances et à participer aux rencontres inter-CVL. Je suis sur l’atelier Bubble Foot, qui est l’une de mes activités favorites, parce que ça change de ce qu’on a l’habitude de faire. On s’entraine avant les matchs. Ça permet de se défouler, mais il faut faire attention à ses mouvements. J’espère qu’on pourra faire une partie de Laser Game après !”.
