Shiseido Tahiti Pro : des tests “en conditions réelles” pour Paris 2024

Plusieurs domaines, dont la prise en charge médicale des surfeurs, sont mis à l'épreuve (Photos : Manea Fabisch/Paris 2024).
Temps de lecture : 2 min.

Comme annoncé par Barbara Martins-Nio lors de la cérémonie d’ouverture, le déroulement de la Shiseido Tahiti Pro 2023 est suivi de très près par l’équipe de Paris 2024 à Tahiti. Vendredi 11 août 2023, le Comité d’Organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 (COJO) a démarré “ses phases de test et d’observation en conditions réelles sur le site qui accueillera les épreuves de surf des Jeux Olympiques”, précise un communiqué de Paris 2024, transmis ce lundi matin aux médias. Les services et les infrastructures prévus ont également été présentés aux athlètes et aux délégations.

Bateau prioritaire et bateaux partagés

En partenariat avec la World Surf League (WSL), l’équipe locale des JO a pu tester son dispositif sur le plan d’eau. “Afin de garantir l’équité pour l’ensemble des athlètes lors des Jeux Olympiques et favoriser leur concentration et leur performance, le COJO teste la mise en place d’un « bateau prioritaire » et de « bateaux partagés ». Le bateau prioritaire sera situé sur la première ligne d’eau et chaque athlète (accompagné de son coach) se préparant pour le « Heat » à venir aura la priorité et l’exclusivité sur ce bateau. Les bateaux partagés seront également situés sur la première ligne d’eau et accueilleront athlètes et entraineurs se préparant pour les « rounds » suivants. Ces bateaux seront également équipés de tablettes numériques pour suivre la diffusion de la compétition en direct”. Objectif : obtenir un retour d’expérience des athlètes et optimiser le dispositif, le cas échéant.

Barbara Martins-Nio et son équipe

La prise en charge médicale

Le “partage d’expériences” avec les équipes de la WSL concerne plusieurs domaines d’intervention. Sur le volet médical, les modalités d’évacuation, de prise en charge sur site ou d’orientation des blessés vers les hôpitaux ont été passées en revue avec le haut-commissariat, la protection civile, les autorités sanitaires, le Samu et les services hospitaliers de Taaone et Taravao. “Les équipes médicales de Paris 2024, les médecins et les « water patrols » de la World Surf League ont pu échanger sur les procédures les plus adaptées à la spécificité du site iconique de Teahupo’o”, est-il mentionné. Une médicalisation de nuit sera assurée à bord de l’Aranui. Un médecin du sport de Papeete fera office de coordinateur zonal sanitaire.

Une logistique technologique

En termes d’infrastructures et d’organisation, les échanges avec la WSL ont aussi porté sur les opérations-clés sur le plan logistique et technologique. “Des rencontres et des tests ont également été effectués par l’ANFR (Agence Nationale des Fréquences Radios) pour assurer la protection des futurs systèmes de communication du COJO”.

Sur le volet de la communication, un stand de Paris 2024 est accessible à toute personne souhaitant s’informer. Rendez-vous sur le site de célébration de l’événement en cours, à la pointe Fare Mahora.