Le surfeur australien Ethan Ewing s’est fracturé deux vertèbres sur la vague de Teahupo’o

(Images : Instagram Ethan Ewing)
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Au lendemain des Trials de la Shiseido Tahiti Pro, le 7 août dernier, le numéro 2 mondial, l’Australien Ethan Ewing a lourdement chuté sur une vague lors d’un entrainement à Teahupo’o sur la Presqu’île de Tahiti. Cette accident avait permis au Tahitien Mihimana Braye d’obtenir une wild card pour la compétition qui démarrait deux jours après. 

Le champion australien
avait démarré la saison
en beauté avec
une victoire en avril
à Bells Beach
en Australie.

On en sait plus aujourd’hui sur les blessures du surfeur. Il est reparti en Australie ou il est soigné pour deux vertèbres fracturées dans le bas du dos. Il devra entamer une longue rééducation qui ne devrait pas lui permettre de participer au play-offs le mois prochain à Trestles (8-16 septembre), alors qu’il avait déjà assuré sa place. Un coup dur pour le champion. Et la question reste en suspens de savoir s’il aura assez bien récupéré pour être présent aux Jeux olympiques à Teahupo’o en août 2024.

Ça a été un énorme choc et je suis dévasté d’avoir abandonné le Tahiti Pro mais par ailleurs aussi reconnaissant de ne pas avoir été plus gravement blessé. Tant de gens m’ont aidé ce jour-là, mais je veux surtout dire un grand merci à Tahurai Henry pour m’avoir aidé à sortir de la zone d’impact et m’avoir conduit en toute sécurité à la plage. Egalement, les pompiers de Vairao pour le transport, le personnel de l’hôpital de Papeete pour leur attention et leur professionnalisme” a écrit Ethan Ewing sur son compte Instagram. 

La chute s’est déroulée sur une vague intermédiaire, “d’un bon 2 mètres”, selon Pascal Luciani, référent auprès de la World Surf League et chargé de mission auprès du Comité d’organisation des Jeux olympiques (COJO). “La vague de Teahupo’o est une vague puissante mais il n’y a pas énormément d’accidents comparé à d’autres sites du circuit comme à Hawaii’ relativise Pascal. 

Lionel Teihotu, président de la Fédération tahitienne de surf

“Le plus important, c’est le plongeon, savoir plonger et à quel moment” souligne le président de la Fédération tahitienne de surf, Lionel Teihotu qui se souvient qu’il s’est blessé, “il y a très longtemps” sur le récif, “jamais à Teahupo’o mais à Taapuna”. Questionné par La Dépêche de Tahiti sur la sécurité, il précise qu’il est favorable à l’utilisation de protections comme le port d’une combinaison assez épaisse et d’un casque pour ceux qui n’ont pas l’habitude. Il reconnaît que ce n’est pas non plus la solution idéale avec “le bruit de l’eau qui touche le casque” ou “le casque comme une retenue d’eau”.