Conférences – Stephen Clarke analyse les mémoires de guerres de James Norman Hall

Stephen Clarke, écrivain et journaliste britannique, présentera deux conférences au musée James Norman Hall à partir de 18 heures : l’une le vendredi 15 septembre et l’autre le vendredi 6 octobre. (Photos : DR)
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Stephen Clarke, écrivain et journaliste britannique, présentera deux conférences au musée James Norman Hall à Arue, à partir de 18 heures : l’une le vendredi 15 septembre et l’autre le vendredi 6 octobre.

Stephen Clarke est né en Angleterre et a étudié le français et l’allemand à l’université d’Oxford, avant de devenir lexicographe, actualisant les dictionnaires bilingues principalement en y ajoutant des termes informatiques et vulgaires.

Le vendredi 15 septembre prochain, l’écrivain britannique présentera une première conférence au sujet des deux mémoires de guerre de James Norman Hall (Kitchener’s Mob, The Adventures of an American in the British Army publié en 1916, et The Lafayette Flying Corps rédigé avec Charles Nordhoff et publié en 1920). Il proposera son analyse sur le style narratif de James Norman Hall, très immédiat, écrit du point de vue d’un combattant “ordinaire” en comparaison à d’autres mémoires de la Grande Guerre écrits par d’autres auteurs célèbres tels que Ernest Hemingway et Robert Graves.

Le vendredi 6 octobre, Stephen Clarke présentera une deuxième conférence, cette fois-ci, sur un thème beaucoup plus humoristique : “les Français vus par les Anglais et vice-versa”, en écho à l’un de ses ouvrages Français je vous haime – Ce que les Rosbifs pensent vraiment des Froggies.

Pour assister aux conférences, il est possible de réserver sur place, par téléphone au 40 50 60 01 ou par mail : contact@jamesnormanhall.com. L’entrée est à 3 000 F par personne. Un cocktail sera offert au public à la fin de la conférence.

James Norman Hall, Kitchener’s Mob, The Adventures of an American in the British, 1916

Peu avant Noël 1915, après avoir servi plus de quinze mois dans les Royal Fusiliers, James Norman Hall retourne aux Etats-Unis voir ses proches. Peu après son arrivée, il reçoit une note d’Ellery Sedgwick, éditeur de l’Atlantic Monthly. Celui-ci lui demande d’écrire une série d’articles pour son magazine sur cette période de sa vie dans l’armée anglaise. James Norman Hall accepte. Ces articles rassemblés formeront, par la suite, son premier livre qui paraîtra sous le titre de Kitchener’s Mob.

James Norman Hall et Charles Nordhoff, The Lafayette Flying Corps, 1920

À la fin de la guerre, Hall retourne au quartier général de Paris où il reçoit l’ordre du Dr. Gros, Lieutenant-Colonel de l’US Air Service, de rassembler et d’éditer les histoires des pilotes de l’Escadrille Lafayette, ce groupe d’aviateurs américains engagés dans le service de l’Air français pendant la Première Guerre mondiale. Pour mener ce projet, Hall s’associe au lieutenant Charles Nordhoff, ancien pilote de l’Escadrille avec le “Spa 99”.

Hall et Nordhoff ont navigué vers les Etats-Unis à bord du SS Mauretania en février 1919. Les deux hommes reçoivent leurs congés à Garden City Long Island, puis se dirigent vers Martha Vineyard, dans le Massachussets, pour terminer l’histoire de L’Escadrille. Au début de l’automne 1919, ils remettent le manuscrit à l’éditeur Houghton Mifflin Compagny.

Le premier volume comprend un compte-rendu de l’origine de l’Escadrille et de ses engagements au front. Le deuxième volume se compose principalement de lettres et de souvenirs personnels de pilotes américains. Ainsi, ce travail constitue, de nos jours, la référence officielle de l’Escadrille Lafayette.

Stephen Clarke, Français je vous haime – Ce que les Rosbifs pensent vraiment des Froggies.

“Les Français disent que le client est roi… et on sait ce qu’ils ont fait de leur famille royale. Ils prétendent que la langue anglaise assassine le français, mais ils adorent surfer sur le web et trouvent le vintage très hype. Néanmoins, soyons fair-play : nous, les Anglais, nous nous moquons des Français mais nous les aimons vraiment ; ils sont arrogants, mais nous voudrions bien avoir leur confiance en nous ; ils sont vieux jeu, mais nous aimerions avoir autant d’élégance ; ils sont hypocrites, mais nous envions leur façon de s’en tirer malgré tout à chaque fois.”