Mondial-2023: aux Tonga, le rugby dans les rêves des enfants

Pour les jeunes tongiens, le rugby est une passion mais aussi un moyen d'échapper à la pauvreté en partant jouer en Australie, en Nouvelle-Zélande ou plus loin, au Japon et en Europe. (Photo AFP)
Pour les jeunes tongiens, le rugby est une passion mais aussi un moyen d'échapper à la pauvreté en partant jouer en Australie, en Nouvelle-Zélande ou plus loin, au Japon et en Europe. (Photo AFP)
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Sur le littoral rocheux de Popua, le quartier le plus pauvre de la capitale des Tonga, Siua, Lesieli et Sisi se passent le ballon: à 13 et 11 ans, ils ne rêvent que de rugby dans un archipel fou d’ovalie.

Pour les jeunes tongiens, le rugby est une passion mais aussi un moyen d’échapper à la pauvreté en partant jouer en Australie, en Nouvelle-Zélande ou plus loin, au Japon et en Europe.

Le rugby est devenu un élément clé de l’identité nationale tongienne. (Photo AFP)

A 13 ans, Siua, qui joue au rugby dans la petite équipe de son collège, s’apprête a rejoindre un club. Une première étape vers son rêve de porter un jour le maillot rouge de l’équipe nationale, surnommée les “Ikale Tahi”, qui signifie “aigles des mers” en tongien.

Lesieli et Sisi, 11 ans toutes les deux, ont grandi inspirées par la détermination de leur ainé. Réalisant qu’elles étaient aussi doté d’une force et d’une agilité propice au rugby, elles espèrent rejoindre un jour la sélection féminine.

Profondément enraciné sur les îles de l’archipel du Pacifique depuis son introduction par des missionnaires britanniques et irlandais à la fin du XIXe siècle, le rugby est devenu un élément clé de l’identité nationale tongienne.

Dès qu’ils savent marcher, filles comme garçons sont initiés au ballon ovale sur les plages. Et tous seront dans les rues au côté de leurs ainés, dans une marée rouge et blanche, pour soutenir les “Ikale Tahi”, emmenés par le centre du Stade toulousain Pita Ahki au Mondial 2023.

En France, les Tongiens, présent à toutes les Coupes du monde à une exception près en 1991, auront fort à faire dans un groupe B aux allures de “poule de la mort” au côté de l’Afrique du Sud, de l’Irlande, de l’Ecosse et de la Roumanie.

AFP

Leur rêve : porter un jour le maillot rouge de l’équipe nationale,
surnommée les “Ikake Tahi”. (Photo AFP)