Une exposition généalogique à la mairie de Teahupo’o

"Beaucoup sont surpris de découvrir que untel est issu de la même famille", remarque la deuxième adjointe au maire.
Temps de lecture : 2 min.

Depuis une semaine, des arbres généalogiques sont présentés au public dans la salle principale de la mairie de Teahupo’o. Poussés par la curiosité, les administrés ont profité de ce partage à l’initiative de Fabiola Hauata, passionnée par le sujet.  

Parker, Teahu, Vehiatua

“C’est la première fois que nous accueillons ce type d’exposition”, remarque Évelyne Metua-Whitman, deuxième adjointe au maire de Taiarapu-Ouest et représentante de la commune de Teahupo’o. “C’est une thématique qui m’intéresse à titre personnel, car ça permet de mieux connaitre ses ancêtres et sa famille. Je trouve que c’est important pour chaque individu de connaître sa généalogie. Il y a beaucoup de passage : ça intéresse les gens. Beaucoup sont surpris de découvrir que untel est issu de la même famille. On retrouve les trois communes de Taiarapu-Ouest, car il y a des liens de parenté et un brassage qui s’est fait au fil du temps. À Teahupo’o, il y a plusieurs grandes familles, comme Parker, Teahu et Vehiatua, du même nom que notre héros”, poursuit l’élue.

Prévue pour durer une semaine, l’exposition a été prolongée pour encore quelques jours. L’initiative devrait être prochainement dupliquée dans les mairies de Vairao et Toahotu.

Fabiola Hauata, organisatrice de l’exposition :

“C’est une façon de rendre hommage et de se souvenir”

“Je suis passionnée par les histoires de nos ancêtres. Je suis la directrice responsable de la généalogie dans le Pieu de Taravao de l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours, qui comprend six paroisses à Taravao, Hitia’a, Teahupo’o, Vairao et Toahotu, mais j’interviens en tant que présidente de l’association Taure’a No Vavi.

Pour cette exposition, je n’ai répertorié que des gens de Teahupo’o. C’est une façon de rendre hommage et de se souvenir des personnes disparues. Pour les vivants, ça permet de savoir d’où ils viennent. Certains ont même des liens avec d’autres pays du Pacifique. Je suis agréablement surprise par les retours des gens qui ne connaissent pas forcément très bien leurs ancêtres, ni même leurs propres cousins !”.