
En 2022, la Cour des Comptes a recensé 333 propositions de contrôle lors d’une première campagne de participation citoyenne. L’initiative s’élargit cette année au réseau des chambres régionales et territoriales des comptes, et donc à la CTC de la Polynésie française, présidée par Jean-Luc Le Mercier.
Veiller au bon emploi de l’argent public
“Actrice reconnue de la démocratie locale”, elle “veille au bon emploi de l’argent public et participe à l’information des citoyens. À ce titre, elle examine la gestion de 123 collectivités territoriales et organismes soumis à la comptabilité publique, représentant un poids financier annuel de plus de 567 milliards de francs. Elle peut également contrôler toute entité recevant de l’argent public”, rappelle un communiqué, quant aux missions de la chambre locale. Les dernières publications de la CTC concernent la commune de l’archipel des Gambier, la Caisse de prévoyance sociale (CPS), le Port autonome ou encore la lutte contre les violences faites aux femmes.
Des suggestions variées sur des enjeux locaux
Pendant un mois, du 6 septembre au 6 octobre 2023, la CTC encourage les polynésiens à se saisir de cette opportunité via une plateforme en ligne “pour faire émerger des sujets au cœur de vos préoccupations”. À ce jour, plus de 85 propositions ont déjà été formulées, dont quelques-unes par des habitants du Fenua. Les suggestions retenues viendront enrichir le programme des contrôles de l’année 2024.
Les sujets sont potentiellement variés, avec comme condition d’être associés à un financement public. “Lutte contre la pauvreté, adaptation au vieillissement dans les territoires, ramassage des ordures ménagères, organisation des transports collectifs” sont cités à titre d’exemples, parmi tant d’autres thématiques.
Plusieurs critères entrent en compte dans la sélection des objets de contrôle suggérés : popularité (via un système de vote en ligne), nouveauté, auditabilité, etc. À vos claviers, citoyens !