Pêche et climat au sommet Pays du Pacifique-Etats-Unis 

Moetai Brotherson et Joe Biden. (Photo : DR)
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Le président de la Polynésie française, Moetai Brotherson, a été invité par le président des États Unis d’Amérique, Joe Biden, à participer au second sommet États Unis d’Amérique (USA) – Pays du Pacifique.

Un communiqué de la présidence résume ce premier jour à la Maison Blanche qui a débuté par un sommet de deux heures sur l’importance du Pacifique et l’avenir des relations entre les USA et le Forum des îles du Pacifique (FIP), co-presidé par le président américain et le premier ministre des Îles Cook, actuel président du Forum, Marc Brown.

Le Secrétaire d’État américain Antony Blinken et le Secrétaire général du Forum, Henry Punua étaient aussi présents. Les dirigeants des 18 membres du FIP ont couvert les points importants du partenariat avec les États Unis :

• Plan de mise en oeuvre de la Stratégie 2050 du Continent Bleu du Pacifique ;

• Sécurité régionale ;

• Gouvernance des Océans ;

• Héritage nucléaire ;

• Commerce, investissement et reprise économique ;

• Effet du changement climatique.

Le président Moetai Brotherson s’est exprimé au nom du FIP au sujet des pêches et de la prospérité, mettant en avant la flottille de pêche durable de la Polynésie française et la volonté de tripler progressivement les prises. La Polynésie possède la deuxième plus grande ZEE du Pacifique après celle d’Australie.

Table ronde sur le changement climatique

Les dirigeants ont ensuite été accueilli par la directrice du renseignement national,  Avril Haines, première femme à occuper ce poste, pour une discussion sur les renseignements et la sécurité nationale, au Intelligence Community Campus.

Puis, c’est dans les locaux du département d’État des États-unis (United States Department of State) que les dirigeants du Pacifique ont été accueillis par le Secrétaire pour le climat, John Kerry, pour une table ronde axée sur la lutte contre le changement climatique et le renforcement des capacités de résilience. L’importance d’un financement plus accessible afin d’aider urgemment les atolls les plus touchés, comme Tuvalu, a été évoquée. Ainsi que la nécessité absolue de réduire les émissions de carbone.

C’est enfin le secrétaire d’Etat Blinken et l’ambassadrice des États-Unis aux Nations unies, Linda Thomas-Greenfield qui ont invité, dans la prestigieuse salle Benjamin Franklin, les dirigeants à échanger sur la promotion d’une approche durable et centrée du développement des personnes, la promotion de la paix et le maintien du droit. 

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