Ce jeudi 28 septembre, Patrick Capolsini, président de l’Université de la Polynésie française (UPF), et les représentants de l’État et du Pays, procédaient à la pose de la première pierre de la nouvelle bibliothèque universitaire (BU), qui devrait voir le jour d’ici le premier trimestre 2025.
Comme le rappelle le président de l’université, l’extension et le réaménagement de la BU entrent dans le cadre d’un programme de restructuration du campus d’Outumaoro. Ce programme se décline en quatre phases, les travaux de la BU étant la troisième.
La première phase, concrétisée, est le centre de recherche du campus. Le projet, initié en 2020, s’est achevé en mars 2023. La seconde phase, rendue possible par la construction du nouveau centre précédemment cité, est la transformation des espaces libérés et l’augmentation de +8 % des places assises dans l’établissement, pour les étudiants. Enfin, la phase quatre, à l’étude, correspond à la réhabilitation et à l’extension des logements étudiants sur le campus.
La réflexion sur les travaux de la nouvelle BU ont débuté en 2016. Après la sélection du cabinet d’architectes en 2018, le permis de construire est obtenu en 2020. La crise sanitaire vient geler le projet. La crise passée, les conséquences qu’on lui connaît, comme l’explosion des coûts des matériaux, des transports et de la main-d’œuvre, retardent une fois de plus le lancement des travaux. Le budget doit alors être revu à la hausse. Ce n’est qu’en juillet 2023 que les travaux débutent officiellement.
Une bibliothèque ouverte aux étudiants mais aussi à toute la population
Patrick Capolsini explique que l’extension et la restructuration de la BU étaient devenues nécessaires en raison de la hausse de sa fréquentation (conçue à l’origine pour 1 500 étudiants, ils sont plus du double aujourd’hui), mais aussi pour l’adapter aux nouveaux modes d’apprentissages, en apportant des lieux individuels et collaboratifs de travail. Il indique également que la salle de lecture a été repensée avec l’ intégration d’une salle de cours pouvant accueillir des conférences, et une salle modulable dédiée, entre autres, à l’accueil d’expositions et d’événements culturels.
Le nouveau bâtiment à venir, dont le coût total est estimé à 900 millions de francs (Etat : 230 000 000F ; Pays : 230 000 000F ; UPF, sur fonds propres : 440 000 000F), se veut respectueux de l’environnement. Les toits seront, par exemple, recouverts de panneaux photovoltaïques.
Le bâtiment, dont la surface sera d’environ 2000 m² accueillera :
• des plateaux de travail modulaires et informatisés.
• des salles de travail en groupe.
• des salles de formations.
• des espaces dédiées aux expositions.
• une bibliothèque de loisir.
• une réserve documentaire.
