Bientôt une plateforme de covoiturage au fenua ?

Jordy Chan, ici accompagné de Lucien Pommiez, directeur de la direction des transports terrestres, espère que la plateforme de covoiturage verra le jour courant du premier semestre 2024. (Photo : SB/LDT)
Le ministre Jordy Chan, aux côtés de Lucien Pommiez, directeur de la direction des Transports terrestres, espère que la plateforme de covoiturage verra le jour au premier semestre 2024. (Photo : SB/LDT)
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Jordy Chan, le ministre des Grands travaux, de l’Equipement, en charge des Transports aériens, terrestres et maritimes envisage une plateforme de covoiturage au fenua. Il l’a annoncé, ce vendredi 29 septembre, dans les locaux de la Chambre de commerce (CCISM), à l’occasion de la remise des prix aux lauréats de la semaine de la mobilité au fenua qui a eu lieu du 16 au 22 septembre.

Il a indiqué qu’un appel à projet, pour la création d’une plateforme de covoiturage, serait lancé dès le mois d’octobre. Objectif : une plateforme opérationnelle dès le premier semestre 2024.

Comme l’a rappelé Jordy Chan, “la mobilité est une thématique phare du gouvernement”. Son ambition est de trouver des solutions et alternatives à l’utilisation systématique de son véhicule personnel qui représenterait aujourd’hui 80 % de la part modale sur le territoire.

En plus de vouloir développer “les transports en commun et les modes de déplacement doux”, pour lesquels le gouvernement souhaite aménager “des pistes et des zones de stationnement”, le covoiturage est, pour l’exécutif, un axe important à privilégier et sur lequel il faut se concentrer.

L’appel est donc lancé aux porteurs de projets qui pourraient être intéressés.

Des covoitureurs gratifiés sur fonds publics

La création de la plateforme de covoiturage sera portée par des prestataires privés. Cependant, comme l’explique Jordy Chan, “on constate, dans les autres pays, que, pour développer une plateforme de covoiturage courte distance, il est souvent nécessaire de devoir injecter de l’argent pour indemniser les covoitureurs pour le service qu’ils rendent au autres usagers.” L’idée est ici, précise le ministre, d’indemniser, sur fonds publics, les conducteurs qui se lanceraient dans le covoiturage pour le service qu’ils rendraient. Rien, semble t’il , n’a encore été arrêté sur ces modalités d’indemnisation.

En France, a été mis en place, le 1er janvier 2023, la prime de covoiturage destinée à favoriser le covoiturage pour les trajets domicile-travail et qui prévoit une prime de 11 933F (100 euros) pour les conducteurs qui se lancent dans le covoiturage courte distance.