
Le dossier de candidature d’inscription du bien mixte sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco “est une priorité de l’État”, avait indiqué le président de la République française lors de sa visite officielle aux Marquises, le 25 juillet 2021.
Depuis, les choses ont avancé puisque le dossier d’inscription a été déposé par la France à l’unesco en janvier 2023. L’Office français de la biodiversité, le Pays et la Communauté de communes des îles Marquises avaient élaboré un plan de gestion du bien, pierre angulaire du dossier d’inscription.
Une nouvelle étape a été franchie il y a quelques jours avec une mission d’évaluation de l’Unesco, du 15 au 28 octobre 2023, aux Marquises. La venue à Nuku Hiva des experts du Conseil international des monuments et des sites (ICOMOS) et de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) permet d’établir sur l’ensemble des territoires retenus des six îles des Marquises, terrestres et maritimes, le haut degré d’intérêt des sites patrimoniaux de la culture marquisienne et celui de la biodiversité des écosystèmes de l’archipel.
Les îles Marquises bénéficient en effet d’une flore et d’une faune terrestre et marine uniques et originales. Mais, bien que relativement préservées, elles ne sont pas épargnées par les conséquences de l’activité humaine et les effets du changement climatique. Dans l’objectif de maintenir l’intégrité des écosystèmes terrestres et marins, les espèces qui les abritent et les valeurs culturels matérielles et immatérielles associées , le Fonds Vert s’est engagé à financer des actions opérationnelles : mise en place de zones de pêche réglementée et de mouillages écologiques pour préserver les habitats côtiers, gérer de manière efficace les espèces exotiques envahissantes terrestres, réguler la pression des divagants pour la préservation des écosystèmes forestiers, restaurer, aménager et entretenir les sites archéologiques.
“Au titre du Fonds vert, les premières actions du plan de gestion du bien Te Henua Enata – Les îles Marquises, dans la perspective de son inscription à l’Unesco, sont financées par l’Etat, à hauteur de 79%, soit plus de 242 millions de F CPF” précise l’Etat.
