L’association Vai ara o Teahupo’o reste campée sur ses positions dans son combat contre la nouvelle tour des juges en aluminum qui doit être installée pour les Jeux olympiques 2024 sur le spot de surf Teahupo’o.
Un rapport établi en 2020 à l’appui, elle estime, dans un communiqué, que ses revendications et son combat afin que les fondations actuelles “faites dans les règles de l’art par le service des Phares et Balises”, soient réutilisées pour l’installation de la tour des juges Paris 2024.
Dans ce “rapport d’études techniques G1 rédigé en décembre 2020 par un bureau d’études agréé”, précise l’association, il est dit que “12 semelles de fondation (8 petites et 4 grosses) doivent être réutilisées en priorité pour le projet car l’aspect environnemental est très important et des terrassements importants ou battages de pieux ne sont pas envisageables sur ce site (…) les résultats en compression et en traction des petites semelles et des grandes semelles existantes sont très favorables et pourront être pris en compte par le BET structures.”
L’association s’étonne par ailleurs, dans le même communiqué, que le directeur de l’Institut jeunesse et sports, maître d’ouvrage de la tour, lui ait adressé samedi 25 novembre – soit peu de temps avant la vidéo de Matahi Drollet et du Collectif Mata ara ia Teahupo’o – des documents demandés depuis le 27 septembre 2023.
“… Voulant profiter de cet élan de transparence et de générosité à laquelle elle n’a pas été habituée venant des responsables du dossier de la tour d’arbitrage des Jeux olympiques, Vai ara o Teahupo’o en profite pour refaire une demande officielle de transmission des rapports relatifs aux avis de conformité émises par les bureaux de contrôle concernant les fondations actuelles construites en 2003 et notamment celui de 2008 mentionné dans l’Etude G2 AVP” souligne encore l’association.
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