Budget PSG 2024 : 158 milliards de francs soutenus par la progression de l’emploi

Le budget, s’élevant à 157,575 milliards de francs en charges et 158,091 milliards en recettes, est le fruit d'une croissance de l'emploi de 9,5% depuis fin 2020, favorisant une augmentation des recettes de cotisations de 16%. (Photo archives LDT)
Le budget, s’élevant à 157,575 milliards de francs en charges et 158,091 milliards en recettes, est le fruit d'une croissance de l'emploi de 9,5% depuis fin 2020, favorisant une augmentation des recettes de cotisations de 16%. (Photo archives LDT)
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Le Conseil des ministres a rendu exécutoire une série de douze délibérations scellant ainsi le cadre financier de l’année 2024 pour les divers régimes de protection sociale généralisée (salariés, non salariés et solidarité). Cette démarche “s’inscrit dans une stratégie proactive, prenant appui sur une croissance soutenue de l’emploi et un accroissement notable de la masse salariale, reflétant une orientation résolument moderne et dynamique de la politique sociale”.

Le budget, s’élevant à 157,575 milliards de francs en charges et 158,091 milliards en recettes, est le fruit d’une croissance de l’emploi de 9,5% depuis fin 2020 (passant de 65 287 à 71 500 emplois déclarés), favorisant une augmentation des recettes de cotisations de 16%.

Cette évolution financière “souligne une gestion efficace et une vision à long terme des finances publiques” selon le communiqué du Conseil des ministres (CM).

L’une des décisions phares de ce budget est “l’engagement du gouvernement en faveur d’une politique sociale plus juste à travers la décision de prendre en charge l’Allocation Complémentaire de Retraite (ACR)”, garantissant ainsi un revenu minimum pour tous les retraités, indépendamment du nombre d’années de cotisation.

Cette décision forte “illustre l’engagement du gouvernement à assurer une vieillesse digne et sécurisée à la population”.

La contribution de 42,2 milliards de francs du gouvernement local à la protection sociale généralisée, en plus de la prise en charge de l’ACR, “témoigne d’une volonté politique forte de moduler les charges fiscales, de stimuler l’emploi et de préserver le pouvoir d’achat, dans un équilibre entre dynamisme économique et protection sociale”.

Le gouvernement “continue ainsi d’œuvrer pour la consolidation des finances publiques, en particulier dans le secteur de la santé, avec des réformes visant à l’amélioration de la qualité de vie par la lutte contre la sédentarité, le tabagisme, et la promotion d’une alimentation équilibrée.” La réforme de la PSG, dans un processus inclusif et concerté avec les partenaires sociaux, s’oriente vers la création d’un régime unique et l’harmonisation des prestations.