Ce vendredi matin, 12 janvier, les négociations avaient repris à Gaz de Tahiti à Motu Uta entre la direction, le représentant du personnel et le syndicat CSIP. Des discussions entamées jeudi et qui ont abouti à une suspension du préavis à défaut d’un accord.
Du côté des grévistes, soit une trentaine dans trois sociétés du secteur des hydrocarbures (STDO, STDP et Somstat), “nous en sommes toujours au même stade (…) des discussions ont eu lieu hier (jeudi) mais rien de nouveau” indique Robert Tehaamoana, délégué du personnel de la Société tahitienne des oléoducs (STDO), installé sur le piquet de grève à Motu Uta.
Cela fera un mois ce week-end que la grève a démarré avec des négociations qui n’ont pas abouti et des risques de pénurie de gazole et d’essence à terme, au premier chef dans les îles.
“Cela fait 15 ans qu’on est à temps partiel à 120 heures alors qu’on dépasse tous les mois le nombre d’heures. On atteint les 160/165 heures. On demande que la direction reconnaisse cet état de fait (…) deux personnes sont parties à la retraite et deux autres ont été licenciées. Nous sommes en sous-effectif. Nous sommes sept à temps partiel sur 10” explique Robert Tehaamoana, opérateur technique à la STDO, chargée du ravitaillement des goélettes, paquebots et yachts et du déchargement des pétroliers.
Précisément, le premier pétrolier de l’année doit arriver ce samedi. La direction pourrait trouver une solution, un autre pétrolier étant déjà venu peu avant Noël avec un déchargement qui avait pu être effectué.