EDUCATION – Joli succès de la troisième édition des Olympiades de Biologie

Samuel Sumarela et Alexandre Bernard, les grands vainqueurs : "Franchement, on ne s’y attendait pas du tout ! Lorsque l’on a fait notre truc, on s’est dit que notre projet était bien mais au point d’arriver à la première place. Peut être au moins sur le podium. (...) Beaucoup de fierté, c’est vrai. Mais surtout beaucoup de pression pour les Olympiades nationales de biologie."
Samuel Fiumarella et Alexandre Bernard, les grands vainqueurs : "Franchement, on ne s’y attendait pas du tout ! Lorsque l’on a fait notre truc, on s’est dit que notre projet était bien mais au point d’arriver à la première place. Peut être au moins sur le podium. (...) Beaucoup de fierté, c’est vrai. Mais surtout beaucoup de pression pour les Olympiades nationales de biologie." (Photo : Janice Chan)
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Vendredi 17 février, à l’auditorium du lycée hôtelier, professeurs, élèves et parents d’élèves sont présents pour assister à la remise des prix des Olympiades de Biologie 2023. La Dépêche de Tahiti a déjà évoqué ce fameux concours académique liés aux disciplines scientifiques, ces “Olympiades” nées depuis peu dans l’académie de Toulouse.

Près d’une quinzaine de groupe se sont inscrits cette année aux Olympiades de biologie 2023. (Photo : Janice Chan)

Ce sont principalement des élèves du lycée de Première et de Terminale, issue de filière générale ou technologique, qui peuvent s’inscrire. Les équipes peuvent se former sur la base de deux personnes minimum et quatre maximum, de la même classe ou pas.

Les élèves ont pour objectif de choisir un sujet en lien avec la thématique de l’eau et du vivant. Cette démarche implique un choix personnel mais aussi une réflexion en équipe pour un travail collaboratif. Les élèves doivent également mener des expériences, voire des expérimentations. Le tout est présenté dans une vidéo, ce qui permet de faire appel à d’autres compétences.

“Merci Tik Tok !” dit Aimana Croisie, professeur de Science de la vie et de la Terre (SVT) du lycée de Papara, évoquant certains élèves. Pour cette 3eme édition, le jury doit départager une quinzaine de groupes inscrits, et donc juger une quinzaine de productions.

“C’est une grande première cette année. L’année dernière, deux équipes seulement s’étaient inscrites mais n’ont malheureusement pas pu remettre à temps leur production” poursuit Aimana Croisie, chargé de mission auprès de l’inspectrice Mathilda Changue, chargée de l’organisation des différents événements scientifiques touchant les lycées. “Cette année, c’est la première année où il y a davantage de participants. L’engouement est un peu plus grand et puis, les productions qui aboutissent sont plus importantes.”

Même les îles se prêtent au jeu, depuis la première édition, indiquent les organisateurs. C’est le cas du lycée de Bora Bora, grâce au soutien de Mauehau Tehani, professeur de SVT du lycée de l’île. Sans compter l’appui du Proviseur de ce lycée, qui soutient toutes les actions de ces enseignants et qui soutient bien sûr les élèves. De beaux exemples pour les autres établissements des îles. 
Sur le podium, on retrouve une équipe de Terminale et deux équipes de Première. Le lycée La Mennais est présent en 1ere et 3ème place, et celui de Bora bora en 2eme place. 

-1ere place : les plantes qui transpirent (trois élèves de Première du Lycée La Mennais)

-2eme place : la pollution sonore sur les poissons (classe de Terminale du lycée de Bora Bora)

-3eme place : étude sur les rori (classe de Première du lycée La Mennais) 

Les lauréats vont concourir pour les Olympiades nationales de Biologie par visioconférence. Ils auront d’une part un questionnaire auquel ils devront répondre. Puis ils devront apporter des réponses aux questions d’un ou plusieurs jurys afin qu’au niveau national , il soit possible de sélectionner les trois ou quatre équipes qui représenteront la France a l’international. 
Le 16 mars est prévue une épreuve écrite pour les Olympiades de géoscience . Donc pour la partie géologie et astronomie des classes de lycée, mais uniquement celles de Première. L’épreuve est différente, puisqu’elle est ponctuelle, écrite (4 heures) et comprend une analyse de document sur la thématique actuelle liée à la géo-science. 

Une centaine d’élèves sont déjà inscrits. Ces concours, qui rencontrent du succès auprès des jeunes Polynésiens, bénéficient du soutien et de la participation des professeurs.

Correspondance : Janice Chan