Légitime défense pour les gendarmes qui avaient abattu un homme à Taravao

"Les gendarmes n’ont pas pu faire autrement", avait expliqué le procureur Leroy au lendemain du drame. (Photo : LDT)
"Les gendarmes n’ont pas pu faire autrement", avait expliqué le procureur Leroy au lendemain du drame. (Photo : LDT)
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En janvier dernier à Taravao, deux gendarmes avaient tiré sur un homme qui les menaçait avec une machette, provoquant une immense émotion à Tahiti. Selon Tahiti Infos, le parquet de Papeete a classé l’affaire sans suite, considérant que les deux gendarmes avaient agi en état de légitime défense. 

Le 4 janvier à la Presqu’île, sollicités par des riverains, deux militaires de l’escadron mobile avaient été confrontés à un homme de 30 ans qui, après avoir lancé une pierre dans leur direction, s’était saisi d’une machette de 30 cm avec laquelle il s’était montré menaçant.

Touché quatre fois par les tirs des gendarmes, l’homme avait fait l’objet d’une tentative de réanimation mais il était finalement décédé d’une hémorragie interne. Le procureur de la République, Hervé Leroy, avait expliqué que le forcené présentait les signes d’une “pathologie psychiatrique”. 

Deux enquêtes avaient été ouvertes, pour tentative d’homicide volontaire contre l’homme abattu et violence volontaire avec arme contre les deux gendarmes. Le procureur Leroy avait retracé les faits au lendemain du drame. “Une dame a été victime de vol et a appelé les gendarmes” avait-il rappelé. “Dans une servitude, le chef de patrouille a couru dernière le suspect. Ce dernier lui a alors fait front.

C’est à partir de ce moment que les choses s’étaient enchaînées dans une spirale violente. “Le chef de patrouille a crié ‘Gendarmerie, arrêtez-vous’, deux fois“. Le suspect avait alors lancé une pierre en direction du gendarme qui, pour riposter, a sorti son Taser, le pistolet à impulsion électrique qui n’a pas fonctionné. “Presque au corps-à-corps”, le chef de patrouille avait sorti son arme et tiré quatre fois.