Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin l’a confirmé. La France sera bien présente, ce mardi 3 octobre, à l’ONU, à New York, dans le cadre des travaux de la quatrième commission des Nations Unis relatifs, entre autres, à la Polynésie française.
Ce sera la première fois que la France participera aux discussions depuis la réinscription de la Polynésie française sur la liste des pays à décoloniser, il y a 10 ans, le 17 mai 2013. Une nouvelle qui devrait ravir les indépendantistes.
En août dernier, lors de sa visite en Polynésie française, le ministre de l’Intérieur et des Outre-mer déclarait : “Je suis très à l’écoute du président Brotherson. Je suis allé à l’ONU pour défendre la position de la France sur le dossier calédonien au comité des 24. Quand je rentrerai, j’aurai un rendez-vous avec le président de la République. J’ai dit à Moetai Brotherson que j’en parlerai avec Emmanuel Macron, pour connaître la position de la France lors du C24 en octobre prochain. Et je me rendrai, le chef de l’Etat le souhaite, à New-York. Non pas pour négocier car on n’a pas à négocier avec une organisation internationale, mais pour montrer tout ce que fait la France.”
A l’occasion du début des travaux de la commission, une délégation polynésienne d’environ quarante personnes s’est rendue à New-York et a rejoint le président du Pays, Moetai Brotherson,
La quatrième commission, en charge des questions politiques spéciales et de la décolonisation, informe que les Îles Vierges britanniques, la Polynésie française, Guam et la Nouvelle-Calédonie ont exprimé le souhait d’intervenir au titre de l’application de la Déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux pays et aux peuples coloniaux.
La Commission précise également avoir reçu environ 215 demandes d’audition de pétitionnaires des Îles Vierges britanniques, de la Polynésie française, de la Nouvelle-Calédonie, des Îles Vierges américaines et du Sahara occidental.
