Mondiaux de surf: deux podiums et un quota olympique pour les Bleus

Lors de la finale des hommes à quatre surfeurs, le Brésilien Gabriel Medina a pris l'ascendant dès les premières minutes de la série avec une vague notée neuf par les juges. (Photo AFP)
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A cinq mois des Jeux olympiques, l’équipe de France a brillé dimanche aux Mondiaux de surf organisés à Arecibo (Porto Rico), avec deux podiums réalisés lors des finales chez les hommes et les femmes ainsi qu’un nouveau ticket olympique validé pour Paris-2024.

Lors de la finale des hommes à quatre surfeurs, le Brésilien Gabriel Medina a pris l’ascendant dès les premières minutes de la série avec une vague notée neuf par les juges (sur un maximum de 10) ponctuée par un magnifique saut dans les airs.

Les deux meilleurs vagues de chaque athlètes étant comptées dans le score final, le triple vainqueur du Championship Tour – le circuit élite – a pu se contenter d’une deuxième vague à 7,40 pour écarter le Marocain Ramzi Boukiam, 2e, et le Français Kauli Vaast, en bronze.

Quatrième de ces Mondiaux, le Bayonnais Joan Duru avait décroché son ticket pour les Jeux olympiques de Paris la veille en se hissant jusqu’en finale du tableau principal, dans des conditions de mer agitées.

“C’est énorme (…) Il y a trois ans, j’étais passé tout près (…) les Jeux ont lieu en France, il fallait vraiment que je me batte pour avoir ma place et donc j’ai vraiment tout donné”, a réagi le surfeur de 34 ans.

Chez les femmes, Johanne Defay, vice-championne du monde en 2017 et en bronze l’an dernier, a également terminé 3e de la finale, derrière l’Australienne Sally Fitzgibbons, titrée pour la 4e fois, et la Brésilienne Tatiana Weston Webb.

Avec les qualifications l’année dernière lors des championnats d’Europe des deux Français Kauli Vaast et Vahine Fierro, ainsi que de Johanne Defay grâce à sa 6e place au classement général du circuit pro en 2023, le camp français aura quatre représentants aux JO.

L’Américain Kelly Slater n’a pas encore validé son ticket et devrait vraisemblablement rater l’événement. Seule la “place de l’universalité” offerte par la fédération internationale à un athlète par genre pourrait permettre au “King” de se qualifier.

Mais, selon le site officiel de l’organisation, ces deux places seront utilisées pour “promouvoir le développement, offrir des opportunités aux petites nations et faire progresser le sport à l’échelle mondiale”.

La compétition, deuxième apparition du sport aux Jeux olympiques après Tokyo, doit rassembler 48 athlètes du monde entier et se déroulera du 27 juillet au 4 août prochain à Tahiti, en Polynésie française, sur la redoutable vague de Teahupo’o.

AFP