Apprentissage : les modalités pour une meilleure insertion professionnelle des bénéficiaires

(Photo : Shutterstock)
Temps de lecture : 2 min.

Une loi du Pays relative au dispositif expérimental pour le développement et la promotion de l’apprentissage en Polynésie française a été promulguée le 23 janvier dernier. Il s’agit d’améliorer l’insertion professionnelle des bénéficiaires.

Le conseil des ministres de ce mercredi 1er février a spécifié les modalités de la loi de Pays sur l’apprentissage qui devrait permettre de renforcer l’attractivité du dispositif pour ses potentiels bénéficiaires (entreprises et apprenants), de renforcer la qualité de l’accompagnement en valorisant la fonction de maître d’apprentissage et en encourageant l’unité de formation à lever les freins psychosociaux à la réussite de l’apprenti et d’intervenir en soutien sur les freins périphériques à l’emploi (difficultés sociales, financières et logistiques) que pourraient rencontrer le salarié en apprentissage. 

Sur proposition de la ministre du Travail et des Solidarités, le Conseil des ministres a définit les modalités suivantes : 

– Les cas de dérogation de la limite d’âge fixée à 29 ans ; 

– La contribution de l’employeur au développement et à la promotion de l’apprentissage ; 

– La valorisation de la fonction de maître d’apprentissage ; 

– Le renforcement de l’accompagnement des unités de formation par apprentissage ; 

– L’investissement du Pays au travers notamment des aides accordées pour la prise en charge de la rémunération de l’apprenti et pour la prise en charge partielle des cotisations patronales au titre du maître d’apprentissage ; 

– La réalisation d’un bilan global et annuel des aides octroyées par le Pays. 

La loi du Pays prévoit également le soutien du Pays au profit de l’apprenti, tels que : 

– Le maintien pendant le premier mois d’apprentissage des aides sociales dont il était bénéficiaire avant son entrée en apprentissage ; 

– La contribution aux frais de garderie pour la garde de ses enfants âgés de 5 ans au plus ; 

7 / 8 

– La gratuité des transports en commun ; 

– L’aide au passage du permis de conduire ou l’acquisition d’un moyen de locomotion, dans la limite de 100 000 XPF s’il justifie de son assiduité et de réussite aux examens finaux, ou, le cas échéant, de son passage en seconde année de formation.