L’antenne polynésienne du parti animaliste a réuni environ 70 personnes ce samedi 11 mars devant la présidence, afin de demander que les autorités se saisissent enfin de la question de la maltraitance animale à Tahiti comme dans les îles.
Le phénomène est ancien mais il semble avoir connu du regain ces dernières semaines, alors que des chiens ont été retrouvés les yeux crevés. La cruauté sur animaux est passible de peines de prison et de fortes amendes, mais la population peine à dénoncer et la machine judiciaire est compliquée à activer.
Les réglementations du Pays sur l’identification des animaux domestiques ou sur la classification des chiens dits “dangereux” n’est pas appliquée. Les communes appliquent, de manière très diverse, la réglementation relative à la divagation animale. Les exemples documentés d’actes de cruauté sont légion, les procès en correctionnelle rarissimes.
“Grâce à votre mobilisation, nous avons pu exprimer notre consternation face à cette infamie et réaffirmer notre volonté de faire appliquer les règlementations et de faire évoluer celles-ci pour protéger nos compagnons à quatre pattes” déclare le parti animaliste. Avant de saluer l’engagement des participants à la manifestation : “votre présence a été remarquable et nous vous remercions pour votre soutien sans faille. Ensemble, continuons à lutter pour mettre fin à la souffrance animale en Polynésie française.”
