Les Fills Monkey : “la revanche des batteurs !”

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Les Fills Monkey seront sur la scène du Grand théâtre de la Maison de la culture à Papeete ce samedi 29 avril. Le duo de batteurs passionnés et confirmés présente un show musical et familial intitulé We Will Drum You. 20 années d’amitié réunissent Yann Coste et Sébastien Rambaud. Ce dernier nous en dit plus sur leur parcours et leur spectacle.

Qu’est-ce que le public va voir finalement ?

“C’est une question totalement normale mais la réponse prendrait 1 heure 20, le temps du spectacle en fait, car cela reste un spectacle énigmatique qu’on ne peut pas faire entrer dans une case. C’est quelque chose d’assez particulier et original, entre la musique et l’humour on va dire. La place centrale est la musique mais l’humour a toute sa place sans parole aucune. C’est un spectacle muet. Il est destiné à tout le monde de 2 ans à 120 ans, une bonne fourchette !”

Pourquoi de la batterie ?

“Nous sommes batteurs au départ, nous nous sommes rencontrés sur des festivals ; la première fois en 2002, ou nous accompagnions des groupes. Nous avons eu envie de tester une nouvelle formule et par la même occasion de prendre une sorte de revanche, la revanche des batteurs qui sont habituellement placés au fond de la scène. On a commencé timidement en 2005, puis on a découvert qu’il y avait des choses très chouettes à faire. On a travaillé puis cela fait maintenant une dizaine d’années que l’on tourne.”

Cela fait donc 20 ans que vous vous connaissez et travaillez ensemble. Comment qualifier cette alchimie ?

“On peut appeler cela un coup de foudre musical. Quelque chose de fort s’est passé, ça a matché rythmiquement et aussi de par notre envie de détourner un peu les codes et de ne pas trop se prendre au sérieux. Ensuite, c’est comme dans un couple, ça demande beaucoup de discussions, d’abnégations. On a toujours des projets et on se dit qu’on va surement continuer encore 20 ans à sillonner le monde !”

Aviez-vous des parcours comparables ?

“On jouait plutôt dans des groupes de rock mais notre point commun était d’être ouvert à d’autres styles comme la musique africaine, le jazz, la bossa etc. C’est autour de cela qu’on a pu créer un spectacle qui n’est, d’ailleurs, pas un spectacle de batteurs. Il y a beaucoup d’instruments… mélodiques, inventés etc. Ce n’est pas un spectacle de percussions proprement dit.”

Qu’est-ce que Tahiti vous inspire ?

“Loin ! C’est la première fois que l’on vient et que l’on va aussi loin. On s’attend à quelque chose de beau. On imagine qu’on va trouver des gens sympas et qu’on va faire la fête ! En tant que passionnés du rythme, on va aussi s’intéresser au instruments tahitiens.”

(Avec la participation de Radio 1)