Appel du 18 juin : les autorités rendent hommage au Général de Gaulle

La cérémonie commémorative s'est tenue ce dimanche 18 juin au Monument de la France libre, avenue Pouvanaa a Oopa. (Photo HC)
La cérémonie commémorative s'est tenue ce dimanche 18 juin au Monument de la France libre, avenue Pouvanaa a Oopa. (Photo HC)
Temps de lecture : 2 min.

À l’occasion de la commémoration du 83e anniversaire de l’Appel historique du 18 juin 1940 du Général de Gaulle, Eric Requet, secrétaire général du haut- commissariat, représentant le Haut-commissaire de la République, a présidé la cérémonie commémorative ce dimanche 18 juin 2023 à 9h, au Monument de la France libre, avenue Pouvanaa a Oopa, selon un communiqué de l’Etat.

(Photo HC)

Il était accompagné de Moetai Brotherson, Président de la Polynésie française, Ueva Hamblin, représentant le président de l’assemblée de la Polynésie française, Marcelino Teata, représentant le maire de la commune de Papeete et l’ingénieur en chef de 1ère classe Marc Nicaise, représentant le commandant supérieur des forces armées de Polynésie française.

Eric Requet a donné lecture du message de Patricia Miralles, secrétaire d’État auprès du ministre des Armées, chargée des Anciens combattants et de la Mémoire : “18 juin 1940 : dans la déroute, dans le désastre, dans la panique, soudain depuis Londres une voix s’élève : un Français parle aux Français. En moins de 400 mots irrévocables, dans une étincelle qui deviendra flamme puis embrasement, il appelait les Français, terrassés par l’effondrement devant l’agresseur nazi, à ne pas renoncer à l’espérance. A quarante-neuf ans, le général de Gaulle sortait de la discipline et de l’obéissance aveugles pour entrer dans l’histoire. Pour s’assurer que le destin de la France ne
s’arrêterait pas là, dans un dernier carré le soir d’une bataille, parmi des réfugiés épuisés par l’exode, au pied d’un char détruit se consumant lentement, en écoutant une voix qui renonce au combat. (…) En ce jour, notre gratitude s’exprime envers lui, envers ses compagnons, envers toutes celles et tous ceux qui le suivirent et le rejoignirent. Ils manifestèrent qu’il ne pouvait y avoir de France dans l’asservissement ni dans le déshonneur. Qu’il n’y avait pas de France sans liberté.”

(Photo HC)