Au cours des mois de décembre et janvier, les lycéens polynésiens vont devoir faire le choix de leur orientation. Si les possibilités sont nombreuses, les débouchés eux sont plus restreints. En effet, pour celles et ceux qui souhaiteraient revenir au fenua après leurs études, ils doivent avant tout s’assurer que leurs études leur permettront d’obtenir un travail.
Plusieurs pistes comme médecine ou le numérique restent des valeurs sures. “Mais il en est une autre en plein développement, le biosourcé localement, circuits courts et économie circulaire” selon l’ISTOM, école d’Ingénieur à prépa intégrée basée à Angers, en agro-développement international.
“En effet, la Polynésie française, malgré sont territoire grand comme l’Europe et fière de ses 118 îles et atolls coraliens, reste un territoire isolé. Bon nombre d’environnements insulaires ont des ressources, souvent inexploitées ou alors de façon non durable” explique l’ISTOM. “La Polynésie française, malgré son territoire grand comme l’Europe et fière de ses 118 îles et atolls coraliens, reste un territoire isolé. Bon nombre d’environnements insulaires ont des ressources, souvent inexploitées ou alors de façon non durable.”
“Forts du constat que nous sommes autosuffisants d’un point de vue alimentaire à seulement 30%, le bilan de la pollution n’est pas non plus reluisant avec aucune filière de recyclage localement, notamment des déchets plastiques” souligne Marotea Vitrac, responsable de l’amicale de Polynésie française de l’ISTOM.
C’est tout l’enjeu de cette école particulière, école d’ingénieurs à prépa intégrée basée à Angers, en agro-développement international. Cette école, qui fêtera son 120eme anniversaire en 2024 a également un réseau de plus de 1 000 anciens élèves encore en activité aux quatre coins du monde. Une amicale est présente en Polynésie française et se propose d’accompagner les futurs candidats de Terminales scientifiques, mais aussi les prépa, licence et BTS qui voudraient intégrer en 2e ou 3e année.
L’ISTOM forme les Ingénieurs polyvalents qui devront répondre de ces problématiques et propose une formation qui y est particulièrement adaptée.
Deux Polynésiens de Tahiti l’ont déjà intégré l’an dernier en 1ère année “et sont particulièrement satisfaits de leur choix” selon les enseignants.
Il est possible de consulter le site de l’école (istom.fr) ou de contacter le responsable de l’amicale de Polynésie française (maroteav@gmail.com).
