Ivre au jour de l’an, il assène un coup de pied dans le ventre de sa femme enceinte

L'homme a été condamné à six mois de prison avec sursis probatoire de deux années. (Photo : SB/LDT)
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Un début d’année en “fanfare” pour les juges du tribunal correctionnel de Papeete réunis, ce jeudi 4 janvier, dans le cadre de la procédure de la comparution immédiate. A la barre, un homme d’une vingtaine d’années, accusé d’avoir donné un coup de pied dans le ventre de sa femme, le premier de l’an, alors que celle-ci est enceinte de trois mois.

Rhum, whisky… l’homme a célébré le réveillon du 31 décembre comme il se doit… ou pas. Dans la matinée du 1er janvier, alors que sa femme veut aller se coucher après une nuit de festivités, une dispute éclate à cause d’un téléphone portable. Mécontent, l’homme donne un coup de pied dans le ventre de sa femme. Elle est enceinte de leur troisième enfant, le couple étant déjà parents d’une petite fille et d’un petit garçon.

L’homme, à la barre, dit ne se souvenir de rien. “Si elle le dit, c’est que ça doit être vrai”. La jeune mère de famille, victime du coup, se voit prescrire cinq jours d’interruption temporaire de travail. Une échographie réalisée le jour même des faits ne révèle, fort heureusement, rien d’alarmant pour le bébé à naître.

Six de prison avec sursis probatoire de deux ans

Déjà condamné en 2022, pour cession de produits stupéfiants, l’homme ne semble pas être un habitué des violences conjugales, bien que la victime relate tout de même des faits similaires ayant eu lieu durant l’année 2018. Une victime qui ne veut pas se séparer de son conjoint et avec qui elle souhaite repartir dans les Tuamotu.

L’homme, qui se retrouve à la barre après qu’il ait exigé de sa femme qu’elle porte plainte pour ce qu’il avait fait, rencontre des problèmes liés à sa consommation de paka mais aussi d’alcool, un produit qu’il avait pourtant écarté de sa vie durant deux années.

Dans ses réquisitions, le procureur de la République, qui décrit un prévenu ayant “perdu ses repères et traumatisant sa femme, sa fille (témoin de la scène, Ndlr) et son enfant à naître”, requiert une condamnation à six mois de prison avec sursis probatoire de deux ans et obligation de soins, pour lutter contre ses addictions. Des sollicitations suivies dans leur globalité par la cour.