Rythmes scolaires – Consultation citoyenne du 11 au 15 mars 2024

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Le ministre de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur a proposé, en conseil des ministres, ce mercredi 14 février, une consultation citoyenne de l’ensemble des parents d’élèves et des enseignants de chaque commune pour une mise en œuvre effective des nouveaux rythmes scolaires à la rentrée 2024.

La consultation citoyenne se déroulera du 11 au 15 mars 2024 au sein de chaque école et selon les modalités d’élection des membres du conseil d’école. Les parents et les enseignants auront la possibilité de choisir une des cinq propositions issues des assises de 2022. Les résultats du scrutin, qui constituent une aide précieuse à la prise de décision pour fixer les horaires qui conviennent le mieux, seront ensuite connus à partir du 29 avril 2024.  

Les horaires des écoles seront arrêtés par commune et selon leurs spécificités après consultation des maires et des transporteurs scolaires. 

Le ministre a rappelé le contexte : la crise sanitaire liée à la COVID-19 a révélé des axes de progrès à mettre en œuvre pour améliorer le système éducatif. Parmi ceux-ci, les rythmes scolaires des élèves du premier degré qui doivent être mis en corrélation avec leur rythme chronobiologique. 

À cet effet, les assises sur l’école polynésienne du 21e siècle ont été lancées en avril 2022 pour aboutir à des propositions d’horaires possibles pour les écoles et les Centres des jeunes adultes (CJA). L’objectif affiché visait la mise en place effective des nouveaux rythmes scolaires à la rentrée d’août 2023. 

En parallèle, il était prévu de faire évoluer les Obligations réglementaires de service (ORS) des enseignants fonctionnaires d’État en Polynésie française avec un temps de 24 heures hebdomadaire face aux élèves en classe et un temps annualisé de 108 heures consacrées à la formation, aux activités pédagogiques et éducatives pour les élèves, aux réunions avec les parents et au sein de l’école.  

Dès l’installation du nouveau gouvernement en mai 2023, le ministre de l’Éducation et de l’Enseignement Supérieur, a constaté que la mise en application de la réforme ne pouvait pas se faire dans les délais impartis. En effet, les retours de terrain indiquaient que l’ensemble des parents d’élèves n’avait pas tous été consultés (seuls les représentants d’élèves aux conseils d’école ont participé aux choix du nouveau fonctionnement.) Par ailleurs, plusieurs communes ont formulé la demande de report de mise en application de la réforme afin d’organiser de manière optimale les ressources humaines mises à disposition des écoles.