Pacifique – Des étudiants américains se penchent sur la question de l’exploitation minière en eau profonde

Moetai Brotherson, a reçu jeudi 14 mars, la délégation Capstone de l’Université de Columbia menée par le professeur Jenik Radon. Cette délégation est composée de 12 étudiants de la School of International and Public Affairs et de deux professeurs de l’Université de Columbia à New York. (Photo : Présidence)
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Moetai Brotherson, a reçu jeudi 14 mars, la délégation Capstone de l’Université de Columbia menée par le professeur Jenik Radon. Cette délégation est composée de 12 étudiants de la School of International and Public Affairs et de deux professeurs de l’Université de Columbia à New York.

L’équipe Capstone est actuellement en Polynésie française dans le cadre de son étude de terrain, afin de rencontrer des professionnels des secteurs public et privé à Tahiti et à Moorea, mais aussi afin de s’imprégner et mieux comprendre la culture maohi incluant l’importance de l’océan.

Chaque année, une équipe nommée Capstone choisit un Pays et une thématique à résoudre, le but étant de proposer des solutions et recommandations innovantes. Depuis janvier 2024, l’équipe “Capstone French Polynesia 2024” étudie les risques induits par une exploitation minière en eau profonde, qui pourrait commencer dans le Pacifique dès 2025, en dépit des risques environnementaux et des lacunes juridiques entourant ce type d’exploitation. L’équipe élargira son analyse aux aspects géopolitiques, techniques, environnementaux, économiques et sociaux.

Le rapport proposera également des projets de croissance économique durable et mettra ces opportunités en contraste avec les dangers présentés par l’avènement imminent de l’industrie minière en eaux profondes. Sur la base du programme “No Oe, No Tatou” et des profils des étudiants sélectionnés, le choix des projets s’est porté sur les énergies renouvelables, le secteur primaire et l’économie numérique. Un documentaire viendra accompagner le rapport écrit, afin de donner de la visibilité à la voix de la Polynésie française sur cette thématique. Le rapport final devrait être terminé fin mai 2024.