Le maire de Mahina, Damas Teuira, sera jugé pour détournement de fonds publics

Le tavana de Mahina sera face aux juges du tribunal correctionnel le 31 octobre prochain pour y répondre de prise illégale d'intérêts et détournement de fonds publics. (Photo archives D.Grivois)
Le tavana de Mahina sera face aux juges du tribunal correctionnel le 31 octobre prochain pour y répondre de prise illégale d'intérêts et détournement de fonds publics. (Photo archives D.Grivois)
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Le tavana de Mahina sera face aux juges du tribunal correctionnel le 31 octobre prochain pour y répondre de prise illégale d’intérêts et détournement de fonds publics, selon une info relayée par Tahiti Infos.

Ce renvoi décidé par le procureur de la République, Hervé Leroy, fait suite à une enquête préliminaire menée par les gendarmes de la section de recherches sur le financement de l’association Aratea par la commune pour l’organisation d’un voyage, à Gisborne en octobre, à l’occasion de la célébration des 250 ans sur place de James Cook et Tupaia qui étaient partis de Mahina. 

Une délégation d’une cinquantaine de personnes dont des élus de Mahina, des jeunes et des artistes de Nonahere s’était rendue dans la ville jumelle de Mahina sur l’île du nord de la Nouvelle-Zélande. Le conseil municipal de Mahina avait voté en 2019 la prise en charge directe d’une partie des frais de transports aériens pour un montant total de 4,163 millions de francs. Selon Tahiti Infos, l’administrateur des îles du Vent avait alors attiré l’attention du maire Damas Teuira sur ce paiement direct par la collectivité de billets destinés pour certains à des élus de Mahina, mais la situation irrégulière n’avait pas été régularisée. Damas Teuira est impliqué au côté de sept conseillers municipaux. Il devra également répondre de prise illégale d’intérêts car son épouse, Catherine Haumani, n’était autre que la vice-présidente de l’association Aratea par laquelle le reste du financement du voyage en Nouvelle-Zélande devait transiter. Elle est d’ailleurs accusée de recel de détournements de fonds publics. de la commune seront également jugés le 31 octobre pour recel de détournement de fonds ou de prise illégale d’intérêts.